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On ne peut toucher autrui sans être touché soi-même. Si tangible et accessible, la peau d'autrui s'offre à mon toucher comme promesse de caresse. Tout ce qui est doux évoque le doux toucher d'une peau douce. On ne peut toucher autrui sans être touché soi-même. D'où vient alors la violence d'expressions comme "j'aurai ta peau" "on va lui faire la peau" "j't'ai dans la peau"? L'idée de caresse se prolonge aisément en griffure. Du tact au contact s'expose la vulnérabilité d'une surface perméable et sensible. On ne peut toucher autrui sans être touché soi-même.