Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
On se souvient mieux des gifles reçues que des gifles données.
Quand il m'arrive de commettre une erreur, c'est par erreur. Quand tu fais une connerie, c'est par connerie.
Si je me fâche, c'est pour me défendre. Si tu te fâches, c'est pour m'agresser.
Ton ordre est manie, ton désordre, négligence. Mon ordre est organisation, mon désordre, liberté.
Quand on a honte, c'est qu'on s'est pris en flagrant délit d'agir comme un autre.
Tu te surestimes ou tu fais de la fausse modestie. Quant à moi, personne ne me juge à ma vraie valeur.
Je ne suis pas infaillible, mais je suis la seule juge compétente de mes failles. En outre, je suis la seule à savoir que je ne sais rien.
Mon jugement sur moi-même est objectif; ton jugement sur toi-même est subjectif.
L'empathie est une ruse de l'égocentrisme.
Je ne suis jamais vaincue et tu n'es jamais vainqueur. Il m'arrive parfois de te concéder une victoire partielle et provisoire.
Personne n'a jamais suggéré qu'il faille s'aimer soi-même comme on aime son prochain. Et pour cause.
Etre soi demande un tel effort de concentration que toutes les perceptions du non-soi s'en trouvent affaiblies et brouillées.
Pourrait-on poser un moratoire universel sur l'ego? Ceci demanderait de très fortes personnalités pour être réalisé.
Le centre du moi n'est pas le nombril, mais l'estomac.
L'ego peut grandir; il ne sait pas vieillir.
"Je t'aime" est une façon de dire que "je" capitule. "Je" et "amour" sont contradictoires.
Mon rapport à l'autre est un roman; mon rapport à moi-même est un poème.
Le moi n'est ni superficiel ni profond. Il se tient dans une zone intermédiaire faite de promesses, de fantasmes et de justifications.
