Chapitre 2 : Beorn

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Le jour avait pointé le bout de sa splendeur depuis maintenant de nombreuses heures. Les rayons du soleil étaient radieux, réconfortant et inspirant. La plaines verdoyantes se régalaient de cette attention de l'astre. Les arbres dansaient sous la brise légère qui apportait une douce fraîcheur agréable. Les écureuils tapotaient les coquilles de leur petite récolte pour en faire un déjeuné. Les oiseaux offraient leur mélodie. Tout ressemblait à une grande paix harmonieuse qui semblait impossible à être brisée.

Bilbon, le dernier assoupit, peinait à se réveiller. Il était bien trop heureux d'avoir eu le privilège de dormir sans se soucier d'être tuer. Son sommeil avait eut un petit goût de sa bien aimée comté. Oh! Comme elle lui manquait. Oui, Cul-De-Sac lui manquait. Son fauteuil préféré, ses livres, son thé quotidien, son garde-manger, le petit déjeuné, le second petit déjeuné, le déjeuné, le goûter, le dîner et le souper. Le hobbit était bien loin de tout ces petits moments plaisant. Cependant, il n'avait aucun regret à avoir quitté son agréable confort pour vivre cette tumultueuse aventure. Il étira ses bras au dessus de sa tête pour réveiller son corps. Quelque chose vint lui chatouiller le nez. Dans un sursaut, le semi-homme ouvrit les yeux et fit presque un bon de coté en découvrant une abeille encore plus grosse que sa main. Cette dernière ne lui prêta guère plus d'attention et s'envola dans un petit son vibrant. Le corps quelque peu courbaturé, Bilbon se mit sur ses deux petits pieds poilu en quête de chercher ses autres compagnons. Celui-ci avait bien vite remarqué qu'il était seul proche des couchages. Oh, il ne mit pas bien longtemps à trouver les nains, ceux-ci étant étonnement bruyant. Ses oreilles en pointes distinguèrent aisément leur murmure de paroles insensées. Le sujet semblait tout tourné sur leur hôte qui, d'après les dires, se trouvait à l'extérieur. D'un regard rapide des lieues, le hobbit compta aussi que la Dame d'Erebor, qu'ils avaient rencontré la veille, avait disparu. 

"Je serais d'avis de filer par la porte de derrière ! lança Nori en pointant du doigt la discrète porte.

- Je ne fuis devant personne, bête ou homme, rétorqua Dwalin de sa grosse voix.

- Inutile de discuter, trancha Gandalf, nous ne pouvons pas traverser les terres sauvage sans l'aide de Beorn, nous serions traqué et tué avant d'atteindre la forêt, Ah! Bilbon ! s'exclama t-il alors, vous voila , bien , bien bien ..Ceci va demander beaucoup de doigté et nous devrons procédé en douceur, la dernière personne à l'avoir effarouché a été réduite en lambeau, j'irai en premier, et...Bilbon vous venez avec moi !

- Moi ?..Est-ce une bonne idée ? demanda le pauvre hobbit une petite angoisse au creux de l'estomac."

Celui-ci jeta des coups d'œil d'appel à l'aide, à ses compagnons. Mais aucun ne daigna bouger, certains tournèrent même le regard sur leur pieds. Thorin, d'un mouvement de tête, incita le semi-homme à assumé cette tâche qu'on venait de lui confier.

"Quant à vous autres vous attendrez ici,  vous ne sortez pas avant que j'en donne le signal, ordonna Gandalf.

- D'accord on attend le signal, approuva Bofur dont les pupilles scrutaient la fenêtre qui donnait une parfaite visibilité sur le grand et inquiétant Beorn.

- Pas de gestes brusque, de bruit ou de cries, et ne l'envahissez pas, vous ne sortez que deux par deux, prononça le magicien comme si il avait affaire à des enfants."

Son bâton à la main, ce dernier s'apprêtait à gagner l'extérieur lorsqu'il se retourna de nouveau vers les nains. Plantant son regard sur Bombur qui mangeait tranquillement une carotte.

 " Non enfaîte Bombur , vous comptez pour deux, donc vous sortirez seul, n'oubliez pas, attendez le signal !"

Telles furent les dernières paroles de Gandalf avant de poser un premier pas à l'extérieur. Bilbon sur ses pas, n'osait se mettre trop en avant. Il hésitait même à se cacher derrière le magicien ou à rebrousser chemin à toute allure. Car, l'homme qui se dessinait face à eux était grand, très grand et inquiétant. Son activité de l'instant, ne rassurait pas davantage quant à son caractère. Hache en main, il coupait de grosses bûches à coup de maître. Un semblant d'assurance apparu chez le hobbit, lorsqu'il aperçu la Dame d'Erebor, Yseult, tranquillement assise sur un rondin, les pieds appuyé sur un épais bout de bois, entrain de fumer à son aise une pipe, tout en observant le paysage.

Une Bière Si Brune ( The Hobbit)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant