Une Bière Si Brune ( The Hobbit)

Chapitre 7 : Le Retour Du Seigneur Des Fontaines d'Argent

"Gardez la tête baissée et avancez, conseilla Bard".

Le marché de Lacville était des plus peuplé. Les étales grouillaient de poissons frais, de légumes de toutes couleurs et de tissus. Cependant, tout marchands semblaient bien pauvre et la fatigue s'écroulait sur leur visage. On les aurait songé riche avec de tels produits, pourtant cela semblait être tout un contraire.

"Halte! résonna alors la voix d'un soldat de la ville.

- Vite sauvons nous, ordonna Thorin."

Le pauvre batelier n'eut aucun loisir ou temps pour les arrêter, ses quatorze nouvelles rencontre filèrent en toute hâte. En file indienne, les nains s'échappèrent à travers les rues, cependant les gardes n'en étaient à leur dernier mots. Nombreuses furent les fois où ils durent rebrousser chemin car ils étaient prit au piège. Sans compter l'instant où tous s'étaient écrasé les uns contre les autres lorsque Thorin avait soudain cesser le pas. Le spectacle en fut bien amusant. Sachant qu'ils n'étaient pas proche de s'en sortir, ils optèrent pour la défense. Yseult fut la première à y prendre part en assommant un soldat avec une pelle trouvée à la droite de son pied gauche. La suite ne fut qu'un amas de bruits assourdissant, et de gémissements plaintif de douleur. Fili et Kili ne manquèrent pas de faire une malheureuse car, alors que les deux frères avaient préparé une corde au milieu d'une allée pour renverser l'un de leur ennemi, ce fut la Dame d'Erebor qui se présenta, songeant qu'il s'agissait là d'un garde ils avaient alors tiré de toute leur force et la jeune femme s'était écroulé la tête contre le sol. Les deux neveux de Thorin s'étaient discrètement éclipsé pour ne pas se faire gronder. La fin fut orchestré par le capitaine de la garde du maître qui arriva sur les lieux. Les villageois avaient tout juste eut le temps de dissimuler les soldats assommés et les nains de se cacher. Les habitants avaient deux raisons d'aider ainsi la compagnie. La première était qu'ils avaient une grande affection pour Bard, et ceux-ci n'avaient pas été aveugle quant au fait que le batelier était arrivé avec les nains. La seconde était qu'ils détestaient le maître de la ville et, lui causer du tord les satisfaisant grandement. 

"Que ce passe t-il ici? interrogea le capitaine, restez où vous êtes, personne ne bouge."

L'homme se mouva à travers la foule qui s'écartait sur son passage. Ses pas claquèrent contre le sol, se rapprochant dangereusement de la cachette d'Yseult. Cette dernière tentait pas tout les moyens de se tasser dans l'ombre pour ne pas être vu bien que la tâche n'était pas des plus facile. Fort heureusement, Bard qui ne fut aveugle à sa détresse décida de détourner l'attention du capitaine et ce fut ainsi qu'il entra en scène.

"Brega! accueillit le batelier.

- Vous, lança le capitaine de garde, qu'est-ce que vous manigancez ?

- Moi? Rien, je ne manigance rien."

Le son d'un pot de fleur frappant le sol résonna. Suspicieux, le capitaine s'enfonça dans les allées, là où les gardes assommés avaient été caché. L'homme tendit une main à la Dame d'Erebor et l'aida à se relever.

"Partez de ce côté."

Yseult ne se fit pas prier et déguerpit à toute allure. Quant à Bard son pas emboîta celui de Brega afin de mettre un terme aux recherches de ce dernier. Et la première idée qui vint au batelier ne fut pas des plus glorieuse, de l'une de ses mains il se saisit d'un corset et interpella le capitaine. 

"Hé! Regardez, votre femme serait jolie là dedans, dit t-il.

- Vous connaissez ma femme? 

- Aussi bien que tout les hommes de cette ville."

Vexé, confus, et indigné, Brega se saisit du vêtement et s'éloigna à grand pas rapide de ce maudit marché, tout en prononçant quelques murmures ronchon. L'instant d'après, Bard guidait de nouveau les nains à travers la ville afin de gagner sa demeure, mais leur route fut interrompu par l'arrivée d'un jeune garçon.