Toi et moi, une once d'espoir [SWANQUEEN]

Chapitre 11

PDV Emma :

Je commençais à me réveiller. Je gardai mes yeux fermés. J'avais un mal de crâne pas possible comme si un marteau piqueur était dans ma tête. Je ne savais ni où j'étais ni ce qu'il s'était passé pour que je me retrouve allongée sur le ventre dans un lit. Puis, je sentis quelque chose me chatouiller le nez et un poids sur mon dos et mes jambes. Je pouvais également entendre une respiration régulière à ma gauche. Mais où suis-je ?

J'ouvris les yeux et mes paupières papillotèrent avant que ma vision devienne plus net. Je sentis que j'étais habillée, sûrement comme la veille, et que j'étais dans un lit que je ne connaissais pas. J'avais en gros plan une chevelure ébène. Je cherchais à qui pouvait bien appartenir ces beaux cheveux. Je déviai mon regard et tombai sur le visage de Regina tourné vers moi. Attendez, Regina ? Qu'est-ce je faisais dans le même lit qu'elle ? Je paniquai de suite car je ne me souvenais de rien ! Puis je me rappelais rapidement que j'étais habillée. Ouf. Je pus également identifier les poids qui se trouvaient sur ma colonne vertébrale et mes jambes. C'étaient le bras et une jambe de la brune. Durant son sommeil, elle avait dû se rapprocher de moi et se coller à moi.

Ça y est. Un flash passa devant mes yeux me montrant assise au comptoir du Rabbit Hole avec plusieurs verres devant qui contenaient, anciennement, de la vodka. Je me souvenais aussi que j'étais allée au bar pour oublier ma terrible après-midi d'hier. Par contre, je ne savais pas comment je m'étais retrouvée dans le même lit que la mairesse. Je devrais lui demander quand elle se réveillera. Je décidai de me lever pour aller passer mon visage sous l'eau. Je bougeai doucement en veillant à ne pas brusquer le bras et la jambe de Regina ce qui ferait qu'elle sortirait de son profond sommeil. Je me redressai difficilement et m'assis sur le rebord du lit. Je crois que j'étais bien partie pour une gueule de bois.

Un grognement de mécontentement se fit entendre dans mon dos. Je me mis sur mes jambes en vitesse et titubai en dehors de la chambre. Je partis vers la porte d'en face et tombai sur la chambre d'Henri. Je continuai ainsi de portes en portes jusqu'à trouver la salle de bain.

La pièce était spacieuse. Il y avait un lavabo avec un miroir au-dessus. Une baignoire était contre le mur à côté d'une douche à l'italienne qui faisait l'angle. Un sèche serviette était à côté de la douche. Une petite armoire en bois clair complétait le tout dans le coin derrière la porte. Cette pièce avait un certain charme et reflétait les goûts de Regina. Tout était bien rangé et rien ne traînait.

J'appuyai mes mains sur les bords du lavabo. Je fixai mon reflet dans le miroir. J'avais une tête horrible de quelqu'un qui décuve. Mes cheveux étaient ébouriffés, mon teint était pâle, mes yeux légèrement rouges et mes cernes violettes étaient plus marquées que jamais. Mon mal de tête n'avait toujours pas diminué. J'ouvris le robinet d'eau froide et récoltai du liquide entre mes mains. Je les portai ensuite à mon visage. Je coupai le robinet. Je quittai ensuite la salle de bain pour rejoindre ce qui devait être la chambre d'ami.

Je rentrai dans la chambre où j'avais passé la nuit et vis que Regina dormait encore à point fermé. J'hésitai à la réveiller. Elle avait l'air si paisible comme ça, endormie, loin de tous les problèmes. Elle était magnifique. Sa belle chevelure ébène recouvrait une partie de son visage. Sa bouche était légèrement entre ouverte. Je regardai le petit réveil sur la table de nuit qui affichait 10h30. Il était tard et je savais que la brune n'allait pas apprécier d'avoir loupé le travail, surtout que c'était de ma faute.

Je m'approchai à pas de loup du lit et m'assis sur le rebord. Je secouai doucement l'épaule de Regina. Celle-ci laissa un gémissement rauque retentir. Elle était tellement mignonne que j'avais envie de lui embrasser le front pour la réveil. Je retenais cette pulsion et décidai de continuer de la secouer tout en murmurant son prénom.