Chapitre 7

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La nymphe n'avait pas vu le milliardaire de toute la journée :

- L'eau était bonne, Mademoiselle ? 

- Oui. Saviez-vous où je peux trouver le maître des lieux, Saphir ?

- Il est dans son bureau. Monsieur est en train d'envoyer des invitations pour le bal de demain.

- Il veut organiser un bal ?

- En ton honneur.

- En mon honneur ?!

- Oui. Montez en haut, au troisième étage de la tour. Il vous en dira un peu plus.

- D'accord.

La nymphe monta  à l'étage dans la plus grande tour de la demeure. Elle toqua à la porte du bureau de l'homme le plus riche de France  :

- Oui, entrez.

La nymphe ouvrait la porte d'un pas timide. Le milliardaire était hyper beau dans son costume. Le coeur de la princesse d'Atlantis coulait telle une chute d'eau ou un épave. Le bel homme était sur son ordinateur.

- Bonjour, Monsieur Jaafar, dit la créature de la mer d'une voix innocente.

- Mademoiselle Riviera...Que puis-je pour vous ?

La nymphe était impressionnée de la chambre du milliardaire. Elle voyait les photos des voyages du bel homme sur le tableau en liège. (Voir média)

- Vous aviez visité tous les pays du globe ?!

- On appelle ça faire un tour du monde, Mademoiselle Riviera.

- D'accord. Selon Saphir, vous auriez l'intention d'organiser un bal en mon honneur, demain ?

- Oui. L'idée vous déplaît-il, Mademoiselle ? Dit-il d'une voix rocailleuse.

- Non c'est super. C'est la première fois qu'un homme tel que vous me fasse une telle offre. Ce n'est pas la peine de vous donner autant de mal, vous savez ?

- Il le fallait. Vous êtes la descendante d'une célèbre nymphe et je voudrai que tout Brest apprenne à vous connaître.

- D'accord...

- Sinon...

- Oui ?

- Avez-vous un cavalier ?

- Un cavalier ? 

- Pour vous accompagner dans la soirée... Et aussi pour danser avec vous.

- Ok. Après je ne connais personne qui veut devenir mon cavalier.

- Laissez-moi devenir votre cavalier, Mademoiselle Riviera.

- D'accord. Et qu'est-ce que je dois faire ?

- Laissez vous guider et faîtes moi confiance.

- D'accord. Je vais vous laisser. Vous devrez avoir du pain sur la planche.

- Oui beaucoup. On se reverra demain, Mademoiselle Riviera.

- À demain.

Ondine ferma la porte. Elle avait hâte d'être à cet évènement et de danser avec Riyad. Elle se demandait souvent à quoi ressemblaient les célébrations au monde des humains.



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