Chapitre 8

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La journée passait hyper vite. Nous étions au crépuscule. Les invités rentraient dans la grande salle de bal (Voir média)

Riyad Jaafar attendait que la scène soit rempli pour faire son discours. Le milliardaire portait un costume bleu marine. La salle était pleine à craquer. C'était le bon moment :

- Merci à tous d'être venu à ce bal annuel. Une nouvelle personne vient d'arriver à Brest. Elle est la descendante de la nymphe de la légende locale. Mesdames et messieurs, voici Mademoiselle Ondine Azura Riviera.

Les gens applaudissaient. La nymphe était sublime dans sa robe :

À travers son look, elle affirmait sa royauté

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À travers son look, elle affirmait sa royauté. La silhouette d'Ondine était mise en valeur. Riyad Jaafar n'arrêtait pas de la fixer du regard. La beauté de la nymphe le statifiait. Son regard pouvait en dire long sur ses intentions. Il voulait apprendre à connaître la jeune femme davantage. Il n'avait pas envie que cette femme soit seulement une connaissance. Il voulait que cette femme fasse parti de sa vie. Il craquait pour elle et voulait faire passer son admiration, son amour par le regard. La créature des eaux était perdue à travers ce regard hypnotisant et troublant. Elle baissait son regard et s'avança vers le pupitre. Elle prononçait de sa voix douce :

- Bonjour à tous. Mon nom est Ondine Azura Riviera. Je suis la descendante de la célèbre nymphe, la princesse d'Altlantis.

La nymphe racontait indirectement son mythe, ce qu'elle était aux yeux pour tous les bretons :

- Si Monsieur Jaafar avait voulu organisé un bal, c'était pour m'accueillir auprès de vous et apprendre à vous connaître. Je viens d'un pays très différent de la France et je veux apprendre à connaître ce pays. Que la fête commence !!!

Les gens criaient. La musique était diffusé dans la salle. Soudain on prenait la main de la nymphe :

- Monsieur Jaafar ?!

- Accordez-moi une danse, Mademoiselle Riviera.

- Ok si vous insistiez...

Riyad souriait et entraina la jeune femme au milieu de la piste. Il la prenait dans ses bras. La nymphe rougissait. Le milliardaire lui murmurait au creux de son oreille :

- N'ayez pas peur et laissez vous guider.

Ensemble ils valsaient. La foule les regardait. Ondine suivait le rythme de chaque mouvements. Le maître des lieux en était impressionné.

- Je ne savais pas que vous aviez aussi des talents de danseuse, sourit Riyad.

- On danse beaucoup dans ma famille, explique la nymphe.

La soirée du bal commençait à s'achever.

****

Le lendemain matin, la créature des eaux était fixée, le regard triste devant le miroir. La domestique rentrait dans le lieu :

- Bonjour Mademoiselle Ondine. Avez-vous bien dormie ? 

La domestique trouvait la jeune femme devant la coiffeuse avec un regard triste :

- Ça ne va pas, Mademoiselle ?

- Et si je n'arrivais pas à trouver la réponse à cette évocation ? 

- Vous allez y arriver. Je crois en vous.

- Dîtes, j'ai une question à vous poser, Saphir.

- Je vous écoute.

- Depuis que j'étais arrivée ici, qu'est-ce que cela apportait à toi et à ton maître ?

- Beaucoup de choses. Là vous êtes en train d'égayer la vie de Monsieur Jaafar.

Les yeux bleues d'Ondine retrouvèrent aussitôt leur éclat :

- Ah oui ?

- C'était un homme solitaire qui avait son immense jardin secret.

- Dîtes, ça fait combien de temps que vous habitiez à Brest ?

- Je suis née ici. Monsieur Jaafar est né en Algérie à Oran. Son père travaillait dans la marine. Sa mère était couturière. Il était enfant unique.

- Et comment était-t-il venu en France ?

- Par bateau dans les années quatre-vingt-quinze avec sa famille. Il était petit. À leur arrivé à Brest, à l'époque, le Grand Bleu était en ruine et ses parents l'avaient rénové. Et ils avait gagné les honneurs de la ville et du pays. Ce palais était un monument historique de la Bretagne. Un duc y habitait dans ces lieux.

- Et comment expliquerez-vous la réputation de Monsieur Jaafar ?

- Le métier de son père. Monsieur Jaafar avait pris très vite goût à la mer quand il avait cinq ans. À dix-neuf ans, il était devenu un navigateur et avait fait son tour du monde. Pendant son voyage, il avait pris goût à une deuxième passion.

- Ah oui et c'est quoi ?

- La photographie. Monsieur Jaafar possède toujours un appareil photo à chaque évènements qu'il entreprenait. Il aime garder une trace, un souvenir de ce qu'il fasait chaque jour. Il adore les séances photos. Il avait posé pour beaucoup de marques. Le mannequinat lui était venu naturellement. À vingt et un ans, il avait fait sa première publicité pour un eau de parfum. Lors de son dernier voyage aux États Unis, il avait posé pour un magazine.

- Cool. Et quand étiez-vous venue ? 

- Quand Monsieur Jaafar avait hérité de cette maison à l'âge de vingt deux ans. Ça fait sept ans que je sers pour lui.

- Et que sont-t-ils devenus ses parents ? 

- Ils sont à la retraite en Côte d'Azur.

- Ok.

- Vous aviez prévu de faire quoi, Mademoiselle Ondine ?

Une voix, que la nymphe reconnaissait entre milles, répondait à la question de la domestique :

- Pique-niquer tous les deux dans la forêt de Brocéliande, Saphir. Je venais de préparer le repas. Il est dans le panier. 

- Quelle bonne idée, n'est-ce pas, Mademoiselle ? 

- Oh oui ! Disait la nymphe d'une voix douce.

- Ça me laissera du temps pour préparer le dîner de ce soir, sourit la domestique.

Riyad portait une chemise verte à carreaux. On dirait un bûcheron. Un bûcheron au regard envoûtant qui était en train de faire des ravages dans le coeur de la nymphe. Ce dernier complimentait son look :

- J'aime beaucoup votre chemise.

- Merci, Mademoiselle Riviera. Vous comptez sortir en chemise de nuit pique-niquer avec moi ?

La nymphe ne savait plus quoi dire à Riyad. L'homme était train de mordre sa lèvre inférieure. Oui, la nymphe était désirable et terriblement belle dans sa petite chemise de nuit en satin bleue.

- Non. Je vais me changer.

- Ok. Saphir vous trouvera une tenue adéquoite. Je vous attendrai en bas dans le hall, Mademoiselle Riviera, dit le milliardaire d'une voix hyper viril.

- À toute à l'heure, approuve Ondine.

La nymphe avait hâte de manger en pleine air en tête à tête avec ce bel homme qui lui faisait tambouriner son coeur. 






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