"L'eau est le miroir de nos cœurs. L'eau n'a ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas le définir, on le goûte, sans le connaître. Il n'est pas nécessaire à la vie : il est la vie"
Une créature de l'eau sort pour la première fois de son royaume...
Le premier mois de Septembre était passé tellement vite. Chaque nuit, la nymphe revoyait la vision qu'elle avait découvert dans la forêt de Brocéliande. Une pieuvre ? Une tempête ? Un bâteau ? Qu'est ce que cela signifiait ? Quand à Riyad, depuis que cette mystérieuse jeune femme est ici dans sa demeure, sa vie avait enfin un sens. Il n'avait qu'une seule envie : rester auprès d'elle, de cette jeune femme incroyable qui lui apaisait les soucis de son quotidien. En un mois, il lui avait fait visiter sa ville. La nymphe s'était vite habituée aux coutumes et aux traditions du milliardaire. À chaque évènements que la ville organisait une fois dans la semaine, il n'hésitait pas à être auprès d'Ondine. Le milliardaire était parti voyager en Écosse depuis une semaine pour une séance photo. Il ne pouvait pas emmener la jeune femme avec lui. Il n'avait pas envie de lui faire subir toute l'énergie de la célébrité. Et Ondine détestait les paparazzis. Ces requins de la presse avaient la manie de briser les personnes. Ondine ne supportait pas l'absence de Riyad contrairement à Saphir. À chaque fois qu'elle allait dans la mer ou se baladait en forêt, Riyad lui tourmentait les esprits. La nymphe regardait la fenêtre quand soudain elle vit un yatch arriver. C'était Riyad. Ondine s'approcha du quai du Grand Bleu. Le propriétaire des lieux venait vers la jeune femme, hyper beau dans sa chemise blanche (voir média).
Il demandait à Saphir de garer le yatch. La domestique exécutait l'ordre et garait le yatch entre les tours de la demeure. Il y avait une tour réservé aux bâteaux. C'est là que le milliardaire plaçait ses bâteaux. Comme moyen de transport, le milliardaire avait un yatch, une caravelle et une limousine. Bien sûr, il prenait l'avion en cas où il aurait un imprévu. Il retrouvait Ondine qui était magnifique dans sa robe bleu caraïbe :
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- Je ne sais pas trop comment exprimer ma joie. Vous voir enfin de retour me rend heureuse, disait Ondine, toute timide.
- Tout simplement par un câlin, mademoiselle Rivera. Votre présence me manquait énormément, disait Riyad en lui tendant ses deux bras.
- Vous aussi, vous m'aviez manqué, Monsieur Jaafar ! Disait Ondine en lui prenant dans ses bras.
Là le milliardaire prit la jeune femme dans ses bras. Cette fois-ci ce n'était pas une danse mais un geste hyper affectueux qu'un homme puisse offrir à une femme. Il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme. La nymphe eut un grand frisson.
- Pas de Monsieur Jaafar et ni de Madesmoiselle Riviera. Je préfère mieux qu'on se tutoie et qu'on s'appelle par nos vrais prénoms, Ondine.
Ondine avait un boomerang dans son coeur. Pour la première fois, Riyad l'appelait par son vrai prénom :
- D'accord, Riyad. Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas comment te l'expliquer. Un jour viendra, je te donnerai l'explication de ma propre vision à propos de toi.
- D'accord.
- Viens, Saphir a du préparé la table pour qu'on puisse manger.
- Génial.
La jeune princesse enleva son étreinte du milliardaire. Elle n'avait pas envie d'être trop envahissante à ses yeux. Une chose était sûre c'est qu'elle avait adoré ce moment. Elle n'avait jamais ressenti ça auparavent. Et elle espère qu'un jour, elle arrivera à lui dire tout ce qu'elle ressentait sur son coeur à chaque fois qu'elle le voyait.
