⚜ The Vampire Secrets | Tome 2

Chapitre 7 : Connexion entre deux âmes.

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le bal masqué chez Marcel. Et malgré la dispute qui avait éclaté durant la soirée, Marcel et Klaus étaient de nouveau les meilleurs amis du monde. Du moins en apparence... Car si l'hybride avait provoqué son presque fils, mordu l'un de ses hommes, avant de finalement lui donner une fiole de son sang pour le guérir. Les actions de l'originel étaient savamment calculés afin de mettre en place le plan du plus noble des Mikaelson, qui consistait dans une première manœuvre de permettre aux sorcières de regagner le Vieux Carré.

Anastasia de son côté, poursuivait l'étude de manière méticuleuse des pages des carnets du dernier Tsar de Russie, Nicolas II, son père. Au fil de ses lecteurs, elle avait déjà élucidé bien des choses sur son passé. Comme notamment la personne responsable de l'emprisonnement des pouvoirs contenu dans le Bouton de Rose. Il devait s'agir de cette Y. Valois, il n'y avait plus de doute. Puisque d'après les écrits de son père, c'était elle qui avait effacé de leur mémoire le souvenir de l'intervention de Raspoutine durant le tricentenaire. Et elle avait dû également effacer par la même occasion toute trace de son existence de leur esprit, car il était toujours impossible pour la Grande Duchesse de se souvenir de son prénom. Après avoir attentivement étudié le journal datant de 1916 – année du tricentenaire –, la Grande Duchesse avait finalement suivi le conseil d'Elijah et avait repris la lecture des carnets en commençant par le tout premier que son père avait écrit à l'âge de 13 ans.

C'est encore une fois le nez plongé dans l'un des carnets du Tsar, que Klaus retrouva sa femme, en sortant du dressing de leur chambre, vêtu d'un jean sombre et d'un t-shirt à manches longues noir. Anastasia, elle était assise sur leur lit, le dos appuyer contre la tête de lit. Elle portait encore la chemise blanche qui lui servait de chemise de nuit et des chaussettes en laine grise qu'elle avait remontée jusqu'à moitié de ses mollets.

- J'espère au moins que ce que tu lis dans ces journaux intimes fond avancer tes investigations ? Lança Klaus. Parce que j'ai l'impression que ça fait des siècles que tu les étudies. Du levée au couché, tu ne les quittes plus. Je suis d'ailleurs surpris que tu interrompes tes lectures la nuit.
- Oh non j'y crois pas, t'es jaloux ! Se moqua Anastasia, en dessinant sur ses lèvres un large sourire.
- Moi jaloux ? Alors là tu te trompes complètement ma douce, rétorqua l'hybride vexé.
- Arrête je t'en prie, d'habitude tu mens beaucoup mieux que ça ! Lui fit-elle remarquer. Eh puis, pour ma défense, en ce moment je n'ai rien de mieux à faire. Je te rappelle que tu passes ton temps avec Marcel, à préparer ce plan dont j'ignore tout. Elijah vit quasiment dans le Bayou pour je ne sais quelle raison. Kol, lui, passe la majeure partie de la journée au Cimetière Lafayette, depuis que les sorcières le lui en ont autorisé l'accès. Tout ça pour mettre en place l'édit plan dont je ne sais rien et surtout pour « reprogrammer » ce pauvre type qui va jouer les espions pour vous, expliqua-t-elle en mimant des guillemets.
- Comment est-ce que tu...
- Comment est-ce que je le sais ? Termina-t-elle pour lui. C'est simple, j'ai beaucoup de temps à perdre en ce moment. J'ai donc largement assez de temps devant moi pour écouter aux portes. Vu qu'on ne peut pas non plus vraiment compter sur ta chère Rebekah. Alors elle, on dirait qu'elle se cache. Depuis qu'on a emménagé ici, les seules fois où elle est sortie du QG, c'est pour se rendre dans des magasins de décorations. Bref, tu comprends maintenant pourquoi je passe mes journées dans les carnets de mon père ?
- Je suis désolé de n'avoir pu t'accorder que peu de temps ces derniers jours, s'excusa Klaus d'une voix douce en venant s'asseoir près d'Anastasia sur le lit. Crois-moi je préférerais passer tout mon temps avec toi plutôt qu'avec Marcel, mais ce que nous sommes en train de mettre en place, nous le faisons pour toi.
- Ça je l'avais compris toute seule, mais... j'ai l'impression de revive l'époque où tu courais après Katherine Pierce et que tu me laissais de côté. Je me sens inutile et je déteste ça.
- Je sais mon amour, pardonne-moi, dit-il avant de lui embrasser le fond.
- Tes regrets font étrangement écho au passage que je viens de lire dans le journal de mon père, trois jours après son mariage il écrit : « Avec Alix je suis immensément heureux. Dommage que les affaires d'État me prennent tant de temps. Je préférerais passer avec elle toutes ces heures » Lu Anastasia.
- Comme quoi lui et moi avons plus en commun qu'un prénom similaire, sourit tendrement Niklaus.