III. Chapitre 24 - Défoncée

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« Salut je suis vraiment désolée pour ce qui s'est passé avec Mila mais sache que même si toi et elle ça ne va pas alors moi je reste là pour t'écouter et te soutenir quand ça va pas »

« C'est très mignon que tu me dises ça ❤️  T'inquiète pas pour Mila j'me suis rendu compte que j'en avais marre de son comportement et j'ai coupé les ponts avec elle »

J'étais surprise par son acte, mais même si je m'en voulais de penser ça je devais admettre que j'étais très contente et soulagée. En revanche, ça me faisait mal pour Adam.

Par la suite, j'enchaînai sur un autre sujet pour lui éviter de parler de ça. Tout le long du trajet, je fus sur mon téléphone et mon frère écoutait la musique de la radio de la voiture.

Une fois arrivés à l'endroit où nous devions nous poser, je mis l'album de mon rappeur préféré avant de m'installer plus confortablement dans mon siège. Ainsi, mon frère me tendit mon repas.

Je le pris à contrecœur puis je pris tout mon temps pour manger. Alors, toute l'heure et demi se passa dans le silence entre Sacha et moi et la musique que j'avais mise.

Le lendemain, lorsque je fus sur la passerelle qui menait au lycée, je vis Adam au loin. Il était en train de fumer avec un autre pote à lui. Je faisais moi-même ce genre de bêtise, mais je ne voulais pas que les autres le fassent.

Quand je m'approchai de lui, je vis alors qu'il avait les yeux rouges. J'inspectai donc le roulé qui tenait entre ses doigts, et il s'avérait que c'était un putain de joint.

- Adam ! m'exclamai-je.

- Quoi ? fit-il avec un sourire maladroit. Tu veux tirer ?

Je déglutis. Je voulais vraiment le faire, mais la seule fois où j'avais fumé un joint j'étais défoncée en mois de trois lattes. Alors, je le regardai avec hésitation.

- T'as jamais fumé de pét' ? me demanda-t-il en tirant à nouveau dessus.

- Que une fois, lâchai-je. Et mon frère me tuerai s'il savait que j'avais recommencé.

Il me regarda avec un petit sourire au coin de la bouche, avant de mettre le roulé devant ma bouche. J'hésitai quelques secondes avant de le prendre et de faire plein poumons avec.

- Mais t'es une folle ! s'exclama Adam.

Une latte.

Deux lattes.

Trois lattes.

Quatre.

C'était incroyable. Je me sentais terriblement maladroite. Je n'arrêtais pas de rire pour tout et pour rien, et Adam et moi nous étions terriblement proches. Nous nous embrassions comme jamais.

Heureusement que je commençais à neuf heure, car arriver en cours dans cet état était inadmissible. D'ailleurs je savais que c'était mal, mais j'adorais la bonheur que me procurer la fumée que j'avais inhalée.

Étant donné que je ne voulais pas que les effets se dissipent tout de suite, j'avais demandé au basketteur s'il ne lui restait pas de quoi en rouler un dernier. Il me sourit, puis sortit le tout de son sac.

Numéro 16 (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant