Chapitre 11 Dylan

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Quand je sors de ma chambre où je viens de coucher ma fille après avoir eu une conversation avec elle,  je m'affale au sol et m'adosse au mur.

Ça fait plus d'un an qu'elle supporte en silence et j'ai rien vu, merde comment on peut ne rien voir ?
Comment j'ai pu passer à coté ?

Les yeux fermés pour retenir mes larmes de rage je sens quelqu'un s'agenouiller devant moi.

- J'ai mis de côté tes problèmes de club et me suis focalisée sur elle dit Ruby.
J'ai peut-être une piste.

Je relève la tête et ouvre les yeux.

- Tu t'es contenté de la chercher elle, tu aurais du chercher son chien reprend-elle.
Elle l'a pris en partant et comme beaucoup de propriétaire,  elle lui a fait installer une puce.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
Alors tu vas te relever,  faire ce que tu as à faire parceque bientôt tu seras débarrassée d'elle.

Ellr se relève mais je la retiens par la main.

- Merci lui dis-je.

- Pas de quoi repond-elle.

Elle se détache et me tourne le dos,  comme un con je lui sors une connerie.

- T'as jamais recherché tes parents ? Demandais-je bêtement.

- A quoi bon chercher des personnes qui n'ont pas voulu de moi ? Repond-elle.

Elle soupire et reprend.

- Pour être honnête je l'ai fait reprend-elle toujours dos à moi.
J'ai mis longtemps mais j'y suis arrivée,  j'ai retrouvée ma génitrice qui a 2 enfants, un mari, une petite vie bien rangée.
Tu devrais aller gérer tes affaires, le réseau est sain, t'as du retard à rattraper.

- Tu... Tu veux pas venir avec moi ? Demandais-je.

Je me doute que je ne viens pas d'éveiller des souvenirs agréables .

- Je dois mettre une alerte auprès des vétérinaires avec le code de la puce, des que le logiciel le trouvera, on trouvera sa sœur repond-elle.
Je m'y remets.

- Tes parents ne savent pas quel être exceptionnel ils ont perdu lui dis-je.

Et je le pense , cette femme est exceptionnelle en bien des manières.

Sans même s'en rendre compte, elle se fait une place dans le coeur des autres, en particulier dans le mien.
Je suis profondément attaché à elle.

- Tu vires fillette knacki balls dit-elle.

Je pouffe.

- Il me semble que cette nuit tu criais à quel point elle était énorme retorquais-je.

- Vraiment ? J'aurais peut-être besoin d'une piqure de rappel quand j'aurais fini repond-elle.

Je me lève et m'approche d'elle.

Face à elle, je m'empare de ses lèvres , j'adore sa bouche.

- Quand t'as fini lui dis-je en cessant notre baiser, rejoins moi au bureau, j'ai d'autres meubles à casser.

Elle rit et file dans sa chambre.

Au boulot, je dois me plancher sur les comptes.

En espérant qu'elle me rejoigne au plus vite,  je suis accro à son corps putain.











Sinners MC : DylanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant