La dernière Meute: Renaissance

Chapitre 38

PDV CASEY

Les enchères commençaient à quatorze heures, il ne nous restait plus que deux heures pour récupérer l'amphore. Nous étions tapis dans l'entrepôt où était se trouvait le vas et bien entendu les sbires de Georgiana étaient partout. Nous mîmes nos bagues électromagnétique est priâmes pour que tous se passe bien pour nous. Hayden nous avait mis en garde contre l'effet de la bague. Elle était efficace, certes, mais pour aussi haut voltage, nous ressentirions peut-être une légère décharge. Toutefois elle ne sera pas assez violente pour nous sonner. Nous nous étions divisé en trois groupes, pour pouvoir couvrir le plus de terrain possible. Malheureusement nous n'étions pas assez nombreux pour encercler l'ennemi, mais l'effet de surprise allait nous laisser une chance d'en éliminer pas mal avant qu'ils ne se rendent compte que leurs armes ne fonctionnaient pas. Hayden n'était pas sûr que les bagues ne supportent beaucoup d'assauts. Nous n'avions pas plus de trois chances chacun, au-delà elle grillerait tout bêtement. Donc si je résumais la situation les bagues pourraient contrer dix-huit filets électriques, en espérant qu'elles jusque là, mais l'armée qui nous faisait face comptait pas moins d'une trentaine d'hommes. Georgiana s'était préparé à notre petite visite, toutefois elle ne s'attendait sûrement pas à ce qu'on neutralise ses armes. Nous avions donc une toute petite chance de victoire... c'était ridicule !

- Bon, on fait comme on a dit. Alec et Preston vous irez derrière, prés de la porte de secours. Les jumeaux, vous vous à l'entrée de l'entrepôt. Avec Hayden on reste ici, à côté des fenêtres. On a tous une échappatoire en cas de désastre. A mon signal, on désarmera le plus d'hommes possible avant d'engager la bataille, chuchotai-je au groupe avant de se séparer.

- J'ai peut-être un petit gadget pouvant nous assurer la victoire, avoua Hayden en fouillant dans la poche de sa veste.

- Quoi ?! mais pourquoi tu ne l'as pas dit avant ?

- Ben il y a un léger risque.

Nous le regardions tous ahurie. C'est Alec qui osa lui poser la question.

- Euh, quel risque ?

- Mourir, enfin juste pendant quelques minutes, ou quelques heures ! se défendit-il.

- Ça n'a rien d'un « léger risque », s'indigna Kyle.

Je pesai le pour et le contre avec les autres. Hayden nous montra l'objet, il s'agissait d'une sorte de petite sphère métallique. D'après lui elle avait la même fonction que nos bagues, mais émettait les ondes électromagnétiques à distance. Ce qui était avantageux, on pourrait neutraliser les armes avant même qu'elles ne se déclenchent. Et le mieux était qu'elles seraient toutes hors d'usage. Malheureusement, parce que forcément il y avait un « hic » dans l'histoire, Hayden n'était pas certain du réglage. Il craignait un dérèglement de l'engin pouvant provoquer l'inverse de ce qu'on attendait de lui. Pour résumer, soit elle nous faisait gagner la bataille, soit elle nous condamnait ! Nous décidâmes de voter, le résultat fut surprenant, nous étions tous d'accord pour tenter le coup.

- Attendez ! J'aimerais juste dire un truc au cas où... Andrew se retourna vers Hayden et lui dit, je te préviens qui si ton truc nous tue, je te tuerais et de mes propres mains !

Nous nous séparâmes comme nous l'avions décidé auparavant, puis Hayden fit rouler la sphère au sol. Elle alla droit cogner le pied d'un des sbires. Il se pencha et prit l'objet entre ses mains.

- Merde ! soufflai-je.

- Non c'est bon ! ça va marcher, me rassura Hayden qui appuya sur l'écran de son téléphone portable.

On entendit un clic venant de la sphère, mais rien ne se produisit. En face, cachés derrière de grosses caisses en bois, les jumeaux fermés les yeux, s'attendant à recevoir une décharge, mais rien. Ils levèrent les yeux vers nous et sourire, à gauche Alec et Preston, soulagés eux aussi, indiquèrent avec leur pousse que tout allait bien de leur côté.

- Bon alors ? ça veut dire quoi ? ça à fonctionné ou pas du tout ? demandai-je à Hayden, impatient de savoir si nous allions pouvoir récupérer l'amphore sans être blessé ou pire tué.

Hayden avait le regard plongé sur son téléphone. Il tapoté l'écran de l'appareil, faisait glisser ses doigts faisant défilé différentes pages. Il fixa la sphère après avoir rangé son téléphone dans sa poche et se tourna vers moi avec un drôle d'air. Je ne saurais décrire son humeur, il me fit peur pendant un instant, croyant qu'il n'avait pas réussit à faire fonctionner l'engin. Puis il se mit à sourire bêtement.

- On a gagné ! Allons reprendre se qui nous appartient et rentrons.