Chapitre 46

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Nous arrivions dans la cours d'un sublime manoir au style architectural moderne et design. Le crépit de la grande bâtisse était blanche, deux colonnes soutenaient le perron immense. Dans la cours une allée en gravier rose menée jusqu'à l'entrée, de part et d'autre du petit chemin, des rosiers présentaient leurs roses d'un rouge flamboyant. Je ne me laissai pas détourner de mon objectif par la beauté du paysage, ni même impressionner par la grandeur des lieux. Je restais déterminé et m'avançai donc d'un pas sûr droit vers la porte. Caleb à ma droite et Ava à ma gauche, nous ressemblions aux cavaliers de l'apocalypse venue venger leur frère tombé au combat. Rien ne pourrait nous arrêter, un massacre se préparait.

Ava fit voler en éclat la grande porte en bois, dans le hall du manoir et les gardes armés se laissèrent surprendre. Les débris de la porte retombèrent avec fracas sur le sol en marbre rose. Caleb se jeta sur le premier et moi je m'occupais du deuxième. Ils n'eurent pas le temps d'appeler les renforts que déjà leur sang se déversait avec abondance de leur jugulaire, giclant sur les murs blanc. Ils nous avaient fallu que d'un coup de griffe bien placer pour les saigner comme des porcs. Je sentais l'adrénaline renforcer mon pouvoir, je pouvais contrôler ma transformation et faire appel à mes griffes et mes crocs sans me métamorphoser complètement. Nous étions effrayants et Ava n'avait rien à nous envier. Ses cheveux écarlates volaient autour d'elle sous l'impulsion de son énergie spirituelle. Ses iris devenaient blancs et des éclaires parcouraient son corps en lévitation. Sans même nous concerter nous nous dirigeâmes d'un seul pas vers les escaliers menant à l'étage supérieur. Des hommes de Georgiana, ayant écouté le fracas de notre entrée se ruèrent sur nous, mais n'eurent aucune chance face à deux lycanthropes prient de folie meurtrière et d'une sorcière surpuissante. Ava leva le bras et une force invisible vint plaquer les hommes contre le mur, Caleb planta ses crocs dans le cou du premier et arracha le cœur du deuxième. Je brisai la nuque du plus vieux d'entre eux et j'écrasai le crâne du dernier d'une seule main. Un bruit d'os brisée se fît entendre et le cerveau du malheureux explosa à l'intérieur de son crâne, des morceaux avaient jaillit de la plaie à l'arrière de sa tête qui pendait mollement sur son torse. Ava les relâcha et ils tombèrent au sol comme des pantins désarticulaient. Je tournais la tête sur le côté en repérant un point rouge qui clignotait dans le coin supérieur du couloir. Une caméra, j'étais persuadée que Georgiana nous observait dans sa grande Toure d'ivoire. Je lui souris de toutes mes dents dévoilant mes crocs. Elle ne verra pas grand-chose d'autre puisqu'Ava, avec une vitesse incroyable, avait disparu pour réapparaître juste devant l'objectif de la caméra. La sorcière en lévitation pencha sa tête sur le côté et la caméra se coupa. Georgiana devrait attendre patiemment notre venue, sans savoir à quel moment précis nous nous présenteront à elle. Nous étions devenus des anges de la mort, tuant tous ceux qui se dressait sur notre route. Je ne ressentais rien, ni peur, ni dégout, ni hésitation et certainement pas du remord.

Je prenais un malin plaisir à laisser mes griffes glisser sur le mur lisse produisant un son strident. Caleb nous fit signe que le bureau de Georgina se trouvait au fond du couloir. La pauvre petite chose était tapie dans son antre, n'ayant plus beaucoup de soldats en état de se battre. Je sentais la peur émanait de chacun de ses ports, j'entendais son cœur battre irrégulièrement sous la panique.

- Georgiaaaanaaaaa, chantait Caleb de sa douce voix sadique qui faisait trembler le plus téméraire des hommes.

Ava frappa à la porte de son bureau, augmentant le stresse de la blonde. Elle plaque d'un coup sec la paume de sa main contre le panneau en bois et ferma les yeux. Nous entendîmes alors, un crie d'effroi. Georgiana était aux prises des images que la sorcière lui insuffler dans son esprit. Je me doutais de l'horreur qu'elle devait subir pour l'avoir moi-même vécu avec la tante Phyllis et un rire s'échappa de mes lèvres. Je jouissais littéralement de la peur que Georgiana éprouvait à cet instant.

La dernière Meute: RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant