Chapitre 45

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- C'est nous ! m'écriai-je sur le perron du chalet, heureuse de retrouver enfin les miens.

J'ouvris en grand la porte et me précipitai vers le salon où comme d'habitude ils étaient tous réuni pour nous accueillir. Sans même leur laisser le temps de dire quoi que se soit je présentai Ava et sa tante, sans oublier Alphonse.

- Ne vous inquiétez pas, une fois qu'on le connaît, il n'est pas méchant, juste impressionnant... Qu'est-ce qui ne va pas ?

Ils avaient tous une mine affreuse, lorsque j'avais appelé dans l'avion, mamie m'avait bien paru fatiguée, mais je n'y avais guère prêtée attention, tellement contente de rentrer et d'apprendre qu'ils avaient récupérés la deuxième amphore. Je remarquai qu'il manquait quelqu'un. Et je ne fus pas la seule.

- Ou est Alec ? demanda Aaron.

Tous avaient alors baissée la tête et je vis même Nokomis versait une larme. Hayden, lui, s'écroula en pleure à mes pieds en s'excusant.

- Pardon Leelou, tout est de ma faute ! C'est moi qui aurait du... j'aurai du... je suis tellement désolé...

- Mais enfin Hayden, relève-toi. Dis moi ce qu'il c'est passé.

Je m'accroupis en voyant qu'il était incapable de se lever, je le pris dans mes bras et le berçai comme le faisait Aaron lorsque j'étais triste. Hayden se calma un peu, en tout cas, assez pour me révéler la pire des nouvelles.

- Elle l'a tué ! Georgiana a tué Alec.

Je me figeai sur place comme paralysé par cette funeste révélation. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de dire, Alec était mort ?

- Comment ? Avait eut le courage de demander Darren.

Ils nous racontèrent comment, grâce aux gadgets d'Hayden ils avaient put neutraliser les filets électriques. Les trente hommes de Georgiana étaient donc désarmé, mais quand elle état arrivée au hangar et qu'elle avait vu ce qu'il s'y passait elle a envoyé une grenade sur le premier d'entre eux. Ce fut Alec, il était tombé à terre, le bras en lambeaux et avant que les autres aient pu faire quoique se soit, elle lui avait tranché la tête avec une machette qui faisait parti des lots des enchères.

Je relevai la tête de Hayden, lui déposai un baiser sur la joue et le remerciai.

- Grâce à toi, il n'ya pas eut plus de mort. Tu es un génie et je suis fière de te compter parmi ma meute. Rien de tout ceci n'est de ta faute.

Je me levai, le regard dur, froid, je ne ressentais plus aucune peur, j'étais déterminée. Il était grand temps de prouver ma force, de montrer à quel point il était fou de s'en prendre à l'un des miens. Je vengerais la mort d'Alec, j'irais tuer Georgiana de mes propres mains. Fini le temps où la petite Leelou faisait tout pour éviter d'ôter la vie, fini le temps où les humains se permettaient de nous exécuter. Je pris mon sac et sans plus de cérémonie, j'attrapai la bague d'Hayden pour la placer sur mon index. Je pris aussi celle de Preston pour la lancer à Caleb.

- Tu veux bien m'aider ?

Il hocha la tête comprenant parfaitement où je voulais en venir. Son sourire carnassier repris place sur son visage et je sus que plus rien ne pourrait arrêter sa pulsion meurtrière. Parfait ! C'était ce qu'il fallait !

- Attends, je viens !

- Non, Aaron. J'y vais uniquement avec Caleb.

- Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire, je suis aussi leur Alpha.

- Alors comporte-toi comme tel ! lui hurlai-je à la figure. Peux-tu me jurer que si tu nous accompagne tu les tueras tous jusqu'au dernier ?

Il baissa la tête et prit mes mains, je savais ce qu'il était en train de faire. Il essayait de me convaincre de renoncer à cette folie, mais il était trop tard.

- Leelou, ce n'est pas nous les meurtrier alors tâchons de ne pas le devenir.

- Alors quoi ! On reste là et on tend l'autre joue. Regarde où ça les a mené, en joignant le geste à mes paroles je désignai mes grands-parents, à l'extermination. Et aujourd'hui j'ai nous avons perdu un frère. Il est hors de question que je laisse passer ça. Il faut que ça cesse, le temps ou nous étions les pourchassés est révolu, nous sommes des prédateurs alors comportons-nous ainsi.

Je me dégageais de son emprise et me dirigeai vers la porte. Caleb sur mes talons. Ava prit une bague de l'un des garçons et nous rejoignit.

- Je viens, vous aurez besoin de ma magie.

Je la toisai et quand je vis que son regard était tout aussi froid que le mien je compris qu'elle ne reculerait pas. Cette histoire lui avait sûrement rappelé le meurtre de sa famille. Mes grands-parents essayèrent à leur tour de me retenir et de me faire entendre raison, mais il était trop tard, je montais à la suite d'Ava dans le pick-up, Caleb au volant.

- Tu es sûr de toi ? ça ne le fera pas revenir.

- Je sais Caleb, mais tu avais raison. On ne peut plus se permettre de restait passif. Je ne veux plus à avoir à subir des pertes. C'est trop douloureux. Alec n'avais que 17 ans et il respirait la joie de vivre. Elle l'a abattu comme un animal. Alors, montrons lui de quel genre d'animaux nous sommes. Je veux la voir souffrir, la voir effrayer, l'entendre me supplier de lui ôter la vie tellement son agonie sera longue et douloureuse.

- Hmmm, tu sais que j'adore ton nouveau toi, petite louve ?

Je ne lui répondis pas, perdue dans mes pensées. Comment on étions-nous arrivé là ? J'avais d'abord cru perdre Seth et maintenant Alec était bel et bien mort. La douleur que je ressentais, était insoutenable ! J'avais l'impression que mon cœur allait exploser en mille morceaux. Alec était le garçon le plus doux que je connaissais, il était aussi très drôle. Avec Seth ils avaient l'habitude de mettre un bazar monstre dans le chalet. Ils formaient une sacrée bande de rigolos avec Preston et Hayden. Les quatre gamins insupportables et pourtant si attendrissants. Comme cette pétasse de Georgiana avait pu nous le prendre de cette façon ? Elle allait le regretter, j'en faisais la promesse. Caleb savait parfaitement où la trouver, tant mieux, cela nous évitera de perdre du temps dans des recherches inutiles. Quand à moi j'avais déjà une liste très exhaustive sur les innombrables tortures que je comptais faire subir à l'autre blondasse. Plus jamais elle s'en prendrait à la meute, personne d'autre ne s'en prendrait à nous, j'en faisais la promesse.


La dernière Meute: RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant