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Il but quelques gorgées de la bière, alors que son visage entier montrait une certaine souffrance. Il tendit immédiatement la canette à Hwayoung qui heureusement n'avait pas vu l'expression de Jungkook. Ses joues devinrent roses et aussitôt il se mit tituber, marchant de travers, à deux doigts de tomber. Sa muse qui fit les gros yeux, se prit d'un fou rire, en essayant de le tenir sur place. 

- Tu aurais pu refuser la bière tu sais. Quel coréen ne supporte pas l'alcool ? Jungkook lui arracha la canette des mains dans un grognement presque animal, puis but le contenu d'une traite. 

- Je supporte très bien l'alcool ! Il parlait très fort dans cette nuit calme, tellement que la brunette avait peur qu'il réveille les voisins.  

- Chut ! Fais moins de bruit bon sang. 

- Non ! Le monde doit savoir que je vais devenir riche et- D'un coup il trébucha dans le vent, il faillit tomber sur le sol, heureusement que Hwayoung était là pour le rattraper. 

Aussitôt il ferma les yeux, le crâne posé contre l'épaule de sa muse et ses bras accroché à ses vêtements. 

- Je veux dormir Maman. Il fit la moue avant de sautiller sur ses pieds comme un enfant. 

- Me voilà dans un beau pétrin. Aller, viens, je vais t'amener dans ton lit. Elle le tira, pour qu'il avance avec une difficulté extrême. 

- Tu sais que je t'aime toi. T'es mon amoureuse. Jungkook avait dit, en la serrant fort contre elle. Hwayoung esquissa un sourire tendre en soufflant du nez. Il était plutôt mignon quand il était ivre après tout. 

Arrivés devant la maison du jeune homme, Hwayoung lui fit comprendre qu'il ne fallait absolument pas faire de bruit. Étonnamment, il se prêta bien au jeu. Ils s'infiltrèrent dans la maison dans le noir. Grâce à la lumière du téléphone de Hwayoung, et à l'aide approximative du châtain, elle trouva enfin la chambre de celui-ci.

Alors elle le borda comme si de rien n'était et embrassa le front de Jungkook. Elle le croyait endormis mais les mains chaudes du jeune homme vinrent prendre en coupe son visage, puis elle sentit de douces lèvres toucher les siennes. Ses croissants de chairs avaient encore le goût de la bière qu'ils avaient bu, pourtant elle les trouvait délicieuse. C'était un simple baiser, leurs lèvres ne s'entremêlaient pas, elles se touchaient simplement avec une certaine douceur. C'était si spécial. 

Un peintre et sa muse, j.jkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant