Chapitre 21

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Giovanni n'avait pas ouvert un œil de la journée quand l'heure de leur arrivée arriva. Natacha retourna dans leur chambre.

- hou, hou... Jo...

- mmm...

- ça va?

- ça va... sourit il en se redressant d'un coude.

- tu as de la visite qui ne va pas tarder... mon chéri...

- de la visite?

- ta sœur et ta mère...

- oh...

- ta mère a appelé tout à l'heure, on avait évoqué, elle et moi, qu'on irait les voir à Naples... mais tu dormais... je lui ai expliqué ta blessure... elle a décidé de prendre sur elle et de venir te voir ici... elle ne doit pas être si addicte parce qu'elle s'était souvenu de toute notre discussion du mois dernier...

- j'ai tellement attendu ce jour... soupira t il, j'espère que Sonia aussi...

- je ne suis pas sure, mon pauvre Jo... enfin, ne te fais pas d'idée sur ce que je te dis... tu te lèves? Un coup de main, pour la douche et les fringues?

- avec ... plaisir...

Ils venaient de terminer de... mettre de l'eau partout dans la salle de bain et de beaucoup rigoler quand on sonna à la porte. Natacha décida de laisser tout ça sécher et suivit son mari.

Il ouvrit la porte et sa mère se jeta dans ses bras.

- je suis si fière de toi, mon Jojo!!! tu as un tel courage!! tu es le héros de toute l'Italie!!

- sans toi, je me serais fait buter...

Il se tourna vers sa sœur restée dans le coin du portail tandis que Natacha entraînait la mère à l'intérieur.

- salut Sonia...

- salut...

- je me suis fait tellement de souci pour toi...

- je ne suis pas importante...

- tu aurais pu partir avec moi...

- non... il t'aurait tué...

- pas forcement... j'ai pensé à toi tout le temps... et quand je ne pensais pas à toi, je faisais des cauchemars sur ce qu'il pouvait te faire... apparemment, mes cauchemars se sont réalisés...

- ta petite femme t'a raconté notre discussion? lâcha t elle, elle a eu l'air triste pour moi...

- oui.

- elle a tout modifié ici...

- oui.

- c'est magique, le fric...

- Sonia... je suis heureux de te revoir... mais, changes de ton quand tu parles de Natacha...

- oh, tu vas défendre ta bourgeoise... c'est qu'une pétasse... t'en trouveras d'autre...

- c'est la femme de ma vie, ma femme, elle porte mon enfant... je tiens à elle plus qu'à ma vie...

- oh...

- je ne le répéterai pas, tu as intérêt à la respecter...

- ou?

- ou tu dégages... soupira t il, et tu te démerdes... il me semble que si tu as un boulot, c'est grâce à elle, non?

- oui... fit elle en baissant les yeux.

- tu veux entrer... en mode famille, ou tu n'en as pas envie?

SEUL FACE A LA MAFIA? NON! M.A.P.L.V. Tome 6Où les histoires vivent. Découvrez maintenant