Chapitre 1

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Une douleur vive transperça le crâne de Félicité signe qu'elle était toujours en vie

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Une douleur vive transperça le crâne de Félicité signe qu'elle était toujours en vie. Tout son corps la faisait incroyablement souffrir, elle se sentait lourde et étourdie, son sang battant à ses tempes venant s'ajouter à sa terrible migraine. Elle battit un instant des cils avant de réussir à ouvrir les yeux, aveuglés par la lumière qui filtrait à travers les fenêtres, la jeune femme mit quelque temps avant de retrouver l'usage de ses sens. Lentement, sa vue s'habitua et elle parvient à se redresser au prix d'un terrible effort. Elle massa doucement l'arrière de son crâne et constata que le sang avait disparu. Elle se trouvait à présent dans un lit bordé de draps en soie blancs. Félicité prit le temps de rassembler ses esprits et observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. Celle-ci semblait tout droit sortir d'un décor du moyen-âge. Les murs étaient de couleurs ébène ou de quelques toiles représentant des scènes religieuses étaient accrochés. En dehors du lit, la pièce ne comportait qu'une armoire et une fenêtre. Félicité tenta de lever et fut prise d'un vertige qui l'obligea à se rasseoir pour reprendre ses esprits. Une fois la nausée passée, elle se dirigea lentement vers la fenêtre et constata qu'elle donnait sur d'immenses jardins s'étendant à perte de vue sous ses yeux. De nombreuses statues s'élevaient vers le ciel entouré de parterres de fleurs aux couleurs flamboyantes. Ça et là, elle pouvait apercevoir la silhouette de nombreux promeneurs errant dans les jardins profitant des quelques rayons de soleil. Alors qu'elle s'adonnait à sa contemplation, Félicité fut interrompue par l'irruption soudaine dans la chambre d'une jeune femme qui la fit sursauter.

-Oh vous êtes réveillée, s'exclama-t-elle dans un ancien Anglais que Félicité mit quelque temps à comprendre, pardonnez-moi je ne voulais pas vous effrayer.

Félicité observa la nouvelle venue sans savoir quoi répondre. C'était une femme assez petite et au visage rond. Ses cheveux châtains étaient maintenus par un arcelet orné de perles, sa robe à crinoline de couleur ocre était taillée haute et la ceinture était descendue à sa taille. Sa robe était simple mais brodée de fleurs parsemées ci et là. Elle l'observa déposer un plateau de nourriture sur le lit sans oser ouvrir la bouche face à cette apparition tout droit sortie d'un autre temps.

-Mangez, vous devez reprendre des forces, vous nous avez fait très peur lorsque nous vous avons trouvée inconsciente en bas des escaliers, comment vous sentez-vous ?

Félicité ne répondit pas immédiatement perplexe face à l'étrangeté de la situation. Elle observa la jeune femme dans un silence gênant sans oser bouger de son poste, s'appuyant contre le rebord de la fenêtre pour se maintenir debout.

-Vous devriez rester allongée pour vous reposez ou vous risquez de rechuter ! la réprimanda la jeune femme en saisissant son bras pour la ramener vers le lit. Mangez, cela vous fera du bien, reprit-elle en désignant le plateau qu'elle avait déposé sur le lit.

Bien qu'elle trouvait la situation bien étrange, Félicité se détendit peu à peu face à cette femme qu'elle devinait d'un naturel enjoué et plutôt bavarde. Elle s'essaya sur le bord du lit avant de s'emparer d'une collation qu'elle examina avant de porter à ses lèvres.

Le temps viendraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant