prédateurs chassés

Riposte et Conséquences

               << Chers élèves, ici votre proviseur, c'est le dernier jour, donc la dernière chance pour celui où celle qui a partagé les photos personnelles de Mademoiselle Annabella Assin de se dénoncer où ceci deviendra l'affaire de la police.>> Ça faisait quelques jours déjà que cette annonce résonnait dans le lycée, juste après que Bella s'était rendue accompagnée de sa fidèle amie Becca au bureau du proviseur pour dénoncer son mystérieux harceleur.

                  Il était douze heures et douze minutes, les élèves étaient attablés au réfectoire quand tout d'un coup les mouvements devinrent brusques, agités, pressés, etc. La majorité des élèves présents dans le réfectoire scrutaient curieusement leurs portables, du moins pas comme d'habitude. Et certains indiscrets se faisaient attraper à jeter des coups d'oeil à l'endroit de Bella, qui baissait un peu plus la tête face à ces regards.
- ils vont finir par se lasser ou sinon je les y obligeraient ( tona Becca las de ces regards)
- j'espère.... ( fit sourdement Bella)
- écoute ( lui dit-elle d'un ton doux, en lui prenant la main) ils t'en veulent parce que tu as eu le cran de te défendre, de ne pas te laisser faire et aussi parce que le proviseur nous rabâche les oreilles avec son discours à la con au lieu d'agir.
- agir? Mais comment, j'ai bien essayé de contacter ce numéro mais sans succès.
- c'était évident que personne ne décrocherait , les lâches vivent dans des trous sombres où il n'y a pas de réseau, ils doivent donc en sortir pour en trouver. Et en l'occurrence c'est nous qui devons le faire sortir, quoi que je suis sûre que c'est l'œuvre d'une fille.
- sûrement...
- de mon côté par contre j'ai demandé à un expert en informatique de tracer le numéro mais il n'y est pas parvenu. Il m'a dit qu'il y avait deux possibilités : soit la personne a cassé ou jeté la puce, soit ce numéro est protégé par un logiciel. Bella était rassurée, parce que depuis ces derniers jours, la menace de nouveaux messages à son encontre c'était atténuée, sûrement par peur de se retrouver confronté à la police. Soudain Bella sentit dans son cou une matière muqueuse qui dégoulinait sur son épaule, elle passa une main dans la zone touchée et la ramena à son visage pour examiner la substance de cette matière, elle s'apperçut avec effroi que c'était de la sauce. Les autres élèves ayant suivi l'action déguénèrent leurs téléphones pour la filmer et alertèrent ceux qui étaient distraits
- alors la cafteuse, on trouve ça bon la sauce ? ( Questionna le responsable de cette acte avec un air moqueur). Ce comportement ne manqua pas de revolter Becca qui se leva d'un bond avec sa fourchette en main et partie à toute allure sur celui-ci, elle arrivera sur lui, lui prit par le col et lui planta sa fourchette sous le menton
- dis donc du con , ça te plairait toi si je te faisais de nouveaux pores sur ta peau ? Hein?! ( Fit-elle en prenant son air le plus intimidant)
- ça dépend, si ça t'excite poupée. Faut dire que vous êtes de vraies chaudasses toutes les deux. Becca esquissa un sourire narquois, retira la main où était logée la fourchette de dessous le menton de ce type, la lança dans les airs comme pour prendre un élan et la redescendit à toute vitesse en direction de l'épaule de ce dernier
- BECCA !!! ( Hurla Bella avant que celle-ci ne commette un acte qu'elle allait sûrement regretter) l'interpellée se retourna donc dans la direction de son amie qui était effrayée par son geste, bien heureusement, elle s'était arrêtée à temps. Elle relâcha son otage , et, alertés par les bruits, vinrent les surveillants, s'enquirent  de la situation
- bien suis nous , je pense que quelque heures de colle te feront le plus grand bien ( dit l'un des surveillants au fauteur de trouble)
- peut-être même que le suggérer pour l'équipe de nettoyage lui sera également bénéfique ( proposa une autre).

              Il était maintenant quatorze heures et trois minutes, la fin de la journée de cours de Becca avait sonné depuis une bonne heure maintenant, elle attendait sagement Bella qui venait de finir. Assise sur l'un des nombreux bancs de la cour principale, elle vit au loin Bella arrivée encerclée par une orde d'élèves qui la filmait, et juste à côté d'elle , elle reconnue un visage familier, Baptiste.
- dit Bella, on pourrait recommencer regarde j'ai de quoi payer . ( Dit-il en affichant une petite liasse de billets de banque) la dernière fois t'étais pas aussi réservée, t'étais même très ouverte. Ces dernières paroles communiquèrent un fou rire à toute l'assemblée.
- ahaha ! ( Fit Becca en s'approchant) c'est extrêmement drôle.
- et les gars regardez c'est sa copine l'autre chaudasse. Dit ça vous arrive de faire des plans à trois ? (Demanda fièrement Baptiste). Becca lui lança un regard froid, s'approcha lentement de lui
- oooh je vois que mademoiselle est intéressée. Sur ces mots, elle passa sa main entre les cuisses de ce dernier et saisit fermement ses parties intimes ce qui déclencha chez le jeune garçon un mal-être Violent
- aaaah ça faisait longtemps ça me démangeait ça. Bien maintenant écoute moi attentivement, si tu t'approches encore de Bella ou même si tu lui parle, la regarde ne fus qu'un quart de seconde, je te jure que la douleur que tu ressens à présent (elle malaxa encore plus fermement ses testicules, tira dessus, Baptiste était désormais entièrement couleur fraise et replié sur lui-même,elle continua) sera une piqûre d'abeille par rapport à ce que je pourrais te faire. Compris ? Il agita la tête de haut en bas en guise de réponse et Bella lui jeta un dernier regard haineux doublé d'un avertissement avant de le lâcher. Il partit en boitiyant gené par le mal physique qu'il ressentait et par l'humiliation qu'il éprouvait quant au fait que ce soit une fille qui l'ai malmené ainsi.
- bon ça te dirait un saut chez "Color freez" pour un bon yaourt glacé ? ( proposa Becca)
- euh ... ouais. Merci beaucoup, j'aimerais avoir ta force de caractère.
- ça viendra, pour l'instant je peux continuer à l'être pour toi. Elles se prirent dans les bras quelques secondes et se soufflerent des paroles mielleuses, se lâchèrent et continuèrent leur conversation
- je veux bien aller chez "Color freez"  mais tu sais très bien que je déteste le yaourt glacé.
- tu resteras un mystère pour moi Anabella Assin. Bon disons un yaourt glacé et une glace.
- fallait commencer par là.
- let's go little bitch!
- attend!
- quoi?
- tu n'as pas quelque chose à faire avant ça ?
- ah si, je m'en suis occupée, j'ai joué mon plus beau rôle, d'ailleurs faut pas qu'on traîne j'ai prétendu être malade.
- toujours aussi maligne
- ouais que veux-tu ? Tu fais quoi ce weekend ?
- rien. pourquoi ?
- ça serait bien que tu passes à la maison.
- sans faute.

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