La journée parfaite.

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               Le vent souffle à travers les feuilles des arbres qui dansent au rythme de la chorale d'oiseaux qui s'y abritent. Non loin de là, se trouve Bella, endormie, sur un grand lit au draps de soie. La pièce dans laquelle elle se trouve rivalise avec le lit qui y trône, un bureau se tient en face de celui-ci, juste à côté, comme stratégiquement positionné par souci du détail se tient un canapé, sur lequel repose un coussin en plume synthétique. Juste à côté du lit, un miroir à bascule et une porte qui mène à une seconde pièce séparée en deux par un mur : la salle de bain et le dressing. Sur le lit, Bella est sur le point de se lever, dérangée par les rayons du soleil qui s'infiltrent dans la chambre transperçant les rideaux qui essaient de les retenir le mieux possible. Finalement Bella se lève, s'assied sur le lit pour reprendre ses esprits, descend du lit et marche vers les grands rideaux, les ouvre et se couvre les yeux à cause de la violence des rayons du soleil sur ses yeux à peine réveillés. Les rideaux font place à une grande baie vitrée qui offre une vue imprenable sur des collines verdoyantes. Après s'être lavée le visage et nettoyer la bouche au bain de bouche, elle descend au rez-de-chaussée de la maison, voit immédiatement son amie amie assise sur le comptoir de la grande cuisine ouverte qui occupe une bonne partie du rez-de-chaussée. Elle avance pour rejoindre son amie, elle dépasse la l'espace aménagé pour la salle à manger et le salon qui se situe de l'autre côté de celle-ci, arrive à la hauteur de Becca et lui tapote l'épaule, elle se retourne
- hey! T'es debout ! Enfin, il était temps. ( S'exclame Becca)
- hum.... J'ai pas entendu le réveil sonner ( dit-elle en baillant par la suite et continue) d'ailleurs il est quelle heure ? Becca tourne la tête et jette un regard à l'horloge accroché au dessus d'un canapé dans le salon et lache
- neuf heures trente quatre.
- Quoi?! ( Hurla Bella, prise de panique) comment ça neuf heures trente quatre ? Putain on est carrément en retard! Pourquoi tu m'as pas réveillée ? Elle se dirige vers les marches d'escaliers mais fut stopper dans son élan par Becca
- euh... où vas-tu ?
- quelle question ! Me changer bien évidemment.
- et pourquoi ? Bella lança un regard interrogatif à Becca qui laissait bien entendre ce qu'elle voulait exprimer.
- je sais pas... peut-être au champ ? Ou au bac à sable ? J'arrive pas à me décider ( fit-elle avec son air le plus sarcastique)
- hm... très bonne idée le champ. Bella lui lança un regard noir cette fois-ci et repris sa lancée vers l'étage mais encore une fois fut interrompue par Becca
- attend.
- Quoi encore ?
- wow! Pas la peine de t'emporter. Si j'ai fait ça c'est pour qu'on puisse passer la journée ensemble, comme avant. Et puis vu l'heure qu'il est on ne nous laissera pas entrer en salle.
- t'es vraiment....( Réfléchit à ses prochains mots et dit finalement) une super copine. Elle redescend l'escalier et retourne s'asseoir au comptoir
- alors c'est quoi le programme ?
- d'abord j'ai demandé à Sylvie de nous préparer un petit-déjeuner de princesses, ensuite on sortira écumer les boutiques et après.... j'ai pas réfléchi à tout.
- ok alors que vais-je bien pouvoir manger ?(fit-elle en se frottant les mains devant le choix de mets proposés) au fait, il est où ton père ?
- tu m'as posée cette question hier et je t'ai répondue qu'il était en Egypte.
- et qu'est-ce qu'il fait en Egypte ? À moins que je t'ai aussi posée cette question.
- non, quand je t'ai répondue tu t'es contentée de dire "ah ok!"
- ah ok!
- ah! ah! ah!....il en escapade amoureuse avec sa nouvelle conquête à Gizeh.
- WOW! Ça alors elle en a de la chance !
- ouaaaais ( fit-elle faussement joyeuse)
- ça te dérange ?
- quoi?
- bah que ton père vois une autre femme ?
- une autre ?( Dit-elle en levant les yeux au ciel) tu veux dire une parmi tant d'autres. Non... enfin pas vraiment.
- comment ça ?
- et bien, ça me rassure qu'avec ces femmes ça ne dure jamais plus de deux semaines. Parce que si il tombait amoureux, là ça me dérangerait vraiment.
- pourquoi ? Tu ne veux pas que ton père soit heureux ?
- heureux ? Hm! J'en sais rien. Depuis le décès de ma mère, il se comporte bizarrement, il n'est pas venu à son enterrement, il s'est débarrassé de toutes ses affaires y compris de toutes ses photos, il n'y a plus rien dans cette maison qui me rappelle ma mère. J'en arrive même à penser qu'il ne l'a jamais aimé.
- ne dit pas ça.
- bien sûr que si! Sinon il aurait au moins accroché une photo d'elle quelque part.
- moi je pense qu'il n'a pas encore tourné la page et que toutes ces conquêtes c'est sa façon de noyer son chagrin.
- et bien si il est effectivement dans sa phase de deuil, il le cache bien. Bref, j'ai envie de passer une bonne journée alors parlons d'autres choses s'il te plaît.
- Très bien.

prédateurs chassésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant