- M'assumer ? Pour me faire tuer, oui, je pouvais le faire. -
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J'avais rouvert les yeux allongé sur mon canapé, la respiration sifflotante, les griffes du chaton tentant de monter sur le canapé pour me rejoindre tandis que ma chemise se faisait déchirer soudainement.
《- On va devoir t'emmener à l'hôpital.》annonça une voix calmement s'agitant à retirer les pans de mon haut collant à mon sang.
Ma tête tournais, j'avais du mal à rester conscient et conscis. Les bruits se mélangeaient, la lumière se confondait avec les ombres et mes yeux ne parvenait pas à se fixer sur la silhouette pencher au dessus de mon corps avachis.
《- Vous-.... n'pouvez p-pas...》parvenais-je à chuchoter en tentant de me relever.
Sa main se posa immédiatement sur mon épaule, d'un geste sec et sans appel, m'incitant à arrêter mon initiative et à me reposer sur le meuble.
Je frissona, surpris, par son geste dur, et me convainc de me laisser aller, trop faible et dans les vapes pour riposter.
《- Pourquoi ne pourrais-je pas ? Ce n'est pas comme ça que l'on se soigne ici ?》demanda t-il presque outré un sourcil arqué s'indignant.
Un souffle amusé me parviens malgré tout en voyant sa queue dans son dos ralentir d'incompréhension.
《- Ils... n-... m'accept-...eront pas...》
Je leva doucement ma main tremblotante avant d'attraper la plaquette -déjà pendante- de ma poche de veste et la lui tendis. L'inconnu, aux cheveux noirs, pencha la tête sur le côté, curieux de comprendre. Le bout de ses doigts glissèrent sur les miens et je me maudissa de mon inadvertance n'oubliant pas que je lui devrais des excuses une fois remis.
Sa tête se remit droite, tenant fermement entre ses mains aux ongles noires aiguisés, l'objet où toutes les informations nécessaires étaient inscrites sur moi.
《- Z...》 souffla t-il de sa voix grave doucement.《- Clast Z. Je ne savais même pas que cela pouvait exister... "Kim Taehyung", tu appartient à la classe Z, l'espèce la plus basse de la Terre.》
Je déglutis avec difficulté, tentant de voir son regard. Je voulais voir son visage, entendre son souffle, observer ses tics, voir ses pensées.
Je voulais voir ce qu'il pensait de moi à présent.
La douleur ne m'avait pas donner cette occasion, me tordant, en essayant de trouver une position pour la calmer. Je ne pensais sincèrement pas avoir le nécessaire chez moi. Il m'avait déjà amener ici, mais j'allais succomber sous l'hémorragie.
