̶Y̶̶o̶̶u̶ ̶s̶̶e̶̶e̶ ̶m̶̶e̶̶,̶ ̶i̶ ̶k̶̶n̶̶o̶̶w̶ ̶y̶̶o̶̶u̶ ̶c̶̶a̶̶n̶̶⁸̶

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-Alors c'est ça ? C'est comme ça que ça doit se passer ? J'aurais beau me battre tu ne voudras jamais me voir ?-

-Alors c'est ça ? C'est comme ça que ça doit se passer ? J'aurais beau me battre tu ne voudras jamais me voir ?-

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Fatigué.

C'était le mot. Fatigué de courir. D'avoir du mal à respirer. Fatigué d'avoir faim. Fatigué d'espérer. Fatigue D'avoir peur.

Ce jour-là, l'espoir, je ne pense pas qu'il m'en restait. Je vivais machinalement depuis que j'avais rencontré l'informateur. Comme si cela n'avait été qu'une erreur de parcours. Comme si je l'avais rayer difinitement de ma mémoire comme si de rien n'était.

Je n'avais pas retouché à mon rapport et je ne m'étais pas non plus résigné à aller voir Seok Jin. Il m'avait assurer que cela ne l'embêtait pas, qu'il était même excité à l'idée de voir une avancée sur mon travail.
Et je l'avais été tout autant que lui.

C'était même la première chose que j'avais voulus faire en rentrant chez moi.

Mais la main sur la poignée. Je m'étais dit :

"tu sait d'ores et déjà que c'est inutile. Tu va te pointer là-bas et te retrouver face à un échec cuisant, comme chacun des pas que t'as fait depuis que t'as décidé de commencer ce rapport sur ces foutus Innomés."

Et ma main avait lâcher la poignée.

Le service du soir n'avait pas été fameux. J'avais déambuler comme une âme en peine, au ton monotone en bouche et à l'efficacité robotique. Voilà à quoi s'était résumer mon second service. Chungha m'avait d'ailleurs pris à part à la fin de celui-ci, elle gardait toujours un œil sur ses employés et me voir ainsi avait dû l'a faire paniquer

"À peine commencer et voilà que le nouveau prend déjà ses aises en ayant la tête dans les nuages en plein service."

C'est ce qu'elle devait se dire.

Elle avait bien vu que quelque chose me trottait dans la tête mais comme je le disais si bien : ma tête, c'était elle seule qui avait le droit de savoir toute mes réflexions. C'était le seul foutu véritable endroit où j'étais en paix, seul moi me comprenais alors, non, je ne lui avais pas dit ce qu'il m'arrivait et à vrai dire, je n'aurai pas pu lui dire.

Après ce que m'avais dit le chevalier, je ne voulais pas non plus la mettre en danger elle aussi.

Ce sujet m'obsèdait, il était à lui seul le saint-Grâal. On avait beau rêver le quérir, il ne s'agissait que d'un de nos fantasme irréalisable les plus fous.

Et il nous rendait fou.

C'était déplorable. Je me faisais pitié. J'avais rendus mon tablier à Chungha ce jour-là comme si je n'allais plus jamais remettre les pieds au Paradise. Je n'avais adresser la parole à aucun de mes collègues pas même à Félix qui avait droit à un de mes regards noir à chaque fois que je le voyais me zieuter étrangement, se posant sans doute trop de questions à mon sujet et les clients ne m'avaient pas non plus fait tourner la tête. Comme si eux aussi sentait que ce n'était le bon jour pour me dire des remarques déplacés.

Hᴜᴍᴀɴ /Vᴋᴏᴏᴋ\ \Eɴ Cᴏᴜʀs/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant