Chapitre 3 - Panique à l'aéroport

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Lorsque l'avion eut touché le sol, tous les passagers applaudirent, sauf Marinette. Adrien le remarqua, mais pensait que la jeune fille était seulement mal à l'aise à cause de lui.

-Ça va Marinette?

L'adolescente fut surprise par la voix du blondinet, mais répondit machinalement à la question.

-Oui. Tout va bien.

Le garçon sembla sceptique, mais ne se posa pas de questions. Elle n'avait jamais semblée à l'aise près de lui. Elle ne dégageait pas la même confiance que près de ses autres amis.

Les gens commencèrent à se lever et quitter l'avion. La classe, elle, resta assise afin de quitter l'habitacle tous ensemble, en dernier.

Les jeunes Français descendirent les escaliers menant à l'aéroport et Marinette tenta de se cacher derrière ses camarades de classe, sans grand succès. Les gens firent la révérence à leur princesse, mais toute la classe tenta de répondre ne sachant pas que le peuple s'adressait à la royale. Ils ne savaient surtout pas que cette dernière était avec eux.

La jeune fille répondit du mieux qu'elle le pouvait, de l'arrière du groupe, à cette marque de respect. Elle essayait de rester subtile, tout en cherchant ses gardes du corps dans l'immense foule de personnes qui se trouvait présentement dans l'aéroport de Pékin.

C'est alors qu'elle remarqua un mouvement dans le groupe. Des personnes tentaient de se frayer un chemin vers l'avant. Elles réussirent et Marinette pu enfin les voir, un sentiment de peur se créant chez elle. Elle eut l'impression que quelqu'un venait de prendre son estomac et en avait fait un noeud. La fille aux cheveux bleutés reconnaissait les deux hommes aux allures menaçantes qui se dirigeaient vers elle. Ils étaient des employés du Papillon.

Ils étaient tous les deux habillés de noir. Ils avaient chacun une veste en cuir et devaient être armé. L'un d'entre eux avait des cheveux brun et des yeux bleu glacier, tandis que l'autre avait des cheveux blonds, roux et d'effrayants yeux noirs.

Les deux akumatisés bousculèrent la classe de Mme Bustier et se rapprochèrent de la princesse disparue, qui était jusqu'alors pétrifié par la panique. Cette dernière c'était emparée d'elle.

De son côté, Mme Bustier comprit ce qui se passait lorsqu'elle vit où les hommes allaient. Malheureusement, il était déjà trop tard pour qu'elle puisse faire la moindre intervention. C'est pour ça qu'elle regardait la scène avec peur. Elle craignait pour la sécurité de l'adolescente de sang royal.

Les criminels venaient de réussir à se frayer un chemin en bousculant les jeunes gagnants du concours, non sans protestations de leur part, lorsqu'ils s'emparèrent des bras de la princesse. Cette dernière qui venait de sortir de son état second tenta de se libérer de leur emprise sous le regard interrogateur et anxieux de ses camarades, mais les hommes étaient bien trop forts pour une jeune fille de seize ans et l'un d'entre eux avait son pistolet dans la main. Il n'était pas pointé en direction de l'adolescente, mais tout de même. Les gens n'osaient pas trop lui venir en aide.

L'un d'entre eux s'adressa à Marinette en chinois voyant qu'elle ne cessait pas de gigoter.

-Arrêtez de bouger votre altesse. Vous ne ferez que vous faire mal.

Adrien, qui était assez près pour entendre, pu comprendre les paroles de l'assassin aux yeux bleus glacier et se demanda ce qu'il voulait dire par "votre altesse". Le jeune mannequin s'apprêtait même à intervenir pour aider son amie, mais ce ne fut pas nécessaire car deux autres hommes s'en occupèrent.

Marinette les reconnut immédiatement. Ils n'avaient pas changé depuis la dernière fois qu'elle les avait vu. Les deux portaient un costume et on pouvait voir la forme d'un pistolet à travers le veston. Celui que Marinette reconnu comme James avait des cheveux blonds et des yeux d'un bleu semblable à celui du lapis lazuli. L'autre, Plagg, avait une chevelure d'un noir extrêmement foncé et des yeux d'un vert tout aussi électrisant que celui de ceux d'Adrien.

La Princesse Disparue - MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant