Chapitre 12 - Retour à la réalité

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Quelques heures après avoir été ramené au palais, Marinette se réveilla. Elle ouvrit les yeux sur le plafond de sa chambre et fut surprise. La royale pensa pendant un moment que tout cela n'avait été qu'un rêve, mais elle en fut dissuadée lorsqu'elle tenta de s'asseoir, mais en fut incapable. La princesse était encore faible dû à la quantité de sang qu'elle avait perdu et de plus, au moment de lever son corps, elle avait sentie une douleur lancinante à la tête.

La jeune fille vue que ses deux avant-bras étaient bandés et sentie qu'un diachylon recouvrait la plaie sur sa tête lorsqu'elle passa la main dessus.

Des pas se firent entendre dans le corridor et la porte de sa chambre s'ouvrit avec un léger grincement. Elle vit un homme, qu'elle ne connaissait pas, entrer dans la pièce. Ses cheveux étaient châtains et ses yeux, noisettes. Il portait une blouse blanche et un chandail noir. Marinette déduisit qu'il était docteur.

Lorsqu'il remarqua que la princesse était réveillée, il s'inclina légèrement et la gratifia d'un sourire éblouissant.

-Je vois que vous êtes réveillée, votre altesse!

-Combien de temps suis-je restée inconsciente et comment suis-je arrivée au palais?

-Vous avez été dans les vapes pendant environ six heures. Vous avez perdu beaucoup de sang dans les deux derniers jours. Quant à comment vous êtes arrivée ici, je n'en sais rien. Je ne suis pas ceux qui vous ont arraché aux griffes du Papillon. Je ne suis là que pour vous remettre sur pieds le plus rapidement possible.

Le médecin s'approcha de la royale et vérifia ses plaies, tout en discutant avec elle. Il appliqua des onguents sur ses blessures et l'aida à s'asseoir pour qu'elle puisse manger. Elle n'avait rien avaler de solide dans les derniers jours. C'est à peine si elle avait eu suffisamment d'eau pour survivre.

Marinette engloutit son repas sous la supervision du docteur qui voulait s'assurer qu'elle mange tout ce qui se trouvait dans l'assiette, pour guérir le plus vite possible. L'homme aux yeux noisettes quitta ensuite la chambre pour laisser la princesse se reposer.

Elle s'endormit rapidement et lorsqu'elle se réveilla, elle vit ses parents qui attendaient pour lui parler. Ce fut sa mère qui brisa le silence.

-Oh, Marinette! Tu vas bien! Nous nous sommes tellement inquiétés pour toi. Ne t'avises plus de nous faire une telle peur.

-Je n'y compte pas mère. À l'avenir, je tâcherai d'être plus prudente.

La reine s'approcha d'elle et lui fit un étreinte. La jeune fille la lui rendit et souria à son père qui était toujours en train d'attendre pour parler de choses plus sérieuses.

-Je suis désolé d'interrompre vos retrouvailles et de parler de choses plus sérieuses maintenant, mais c'est nécessaire. Demain est prévu le repas avec tes camarades de classe et pour ne pas éveiller les soupçons de ces derniers, qui ont appris que tu avais été retrouvée et que tu te reposes au palais, tu devras y assister en tant que princesse. Sinon, ils pourraient faire le lien et se mettre en danger.

-Je le ferai père. Je ne voudrais surtout pas mettre leur vie en péril.

-Bien, Marinette. Maintenant reposes-toi. Une grosse journée t'attends demain et tu n'es pas encore guérie. Ta mère et moi ne voudrions surtout pas que l'événement ralentisse ta guérison.

-D'accord père. Au revoir.

Le roi Charles et la reine Keila quittèrent la pièce. Ce qu'ils ne savaient pas, en revanche, était que leur fille n'avait aucune intention de retourner dormir. Elle venait de le faire et ne ressentait aucune fatigue. La royale se sentait même beaucoup mieux que plus tôt, lorsque le médecin était venu la voir.

Elle se leva donc de son lit et commença à confectionner la robe qu'elle avait promis de faire à Alya pour le couronnement de la princesse. Autrement dit, son couronnement. Celui où elle découvrirait enfin qui la royale était sous son masque. 

Marinette venait de terminer le bustier, lorsqu'elle fut interrompue par la voix de Plagg.

-Il faut croire que vous ne savez pas ce que "se reposer" veut dire.

Il ria de sa propre blague et la princesse en fit de même. Elle se retourna ensuite pour faire face à son garde du corps et fut surprise de voir que James était là également.

-Il faut croire que non, Plagg. Mais on dirait que vous ne savez pas, non plus, ce que "cogner" veut dire.

-Oh! Mais nous le savons, votre altesse. Nous avons cogné à maintes reprises avant d'entrer dans la pièce.

C'était James qui avait répondu à la royale. Le visage de cette dernière afficha une expression de surprise avant qu'elle ne réponde.

-J'étais distraite à ce point? 

Les deux hommes éclatèrent de rire avant que Plagg ne parle.

-Vous semblez aller bien mieux que lorsque nous vous avons trouvée.

La princesse eut alors une soudaine réalisation. Qui d'autre, que les deux personnes qui se tenaient devant elle, aurait été suffisamment fou pour la sauver?

-Alors c'est vous qui m'avez sauvée!

James répondit à l'affirmation.

-C'est exact, princesse.

La curiosité s'empara alors de l'homme aux yeux verts flamboyants et il posa une question à sa protégée.

-Qu'étiez-vous en train de confectionner avant notre arrivée?

-Une simple robe, pour le bal.

-Vous savez que nous aurions pu demander à un couturier de faire cela pour vous. Ça vous aurait éviter de le faire et de vous épuiser.

-Oh, mais ce n'est pas pour moi! J'avais promis à Alya de la faire et de plus, j'aime bien coudre. Ça me permet de mettre ma créativité à l'oeuvre.

Les deux gardes du corps se lancèrent un regard, avant de s'avancer vers l'espace de travail. Ils regardèrent, tous les deux béats d'admiration, le travail de la princesse.

Les deux hommes complimentèrent tous les deux le bustier, avant de quitter la pièce, non sans avoir fait promettre à la royale d'aller dormir dans peu de temps.

Elle fit ce qui lui avait été demandé par ses protecteurs dès qu'elle eut terminé la robe de sa meilleure amie. Le résultat était splendide. La robe n'avait pas de manches et s'accompagnait de long gants. Elle était orangée. Une couleur qui allait à la perfection avec le teint de son amie. La jupe était étagée et plus longue à l'arrière que l'avant. Devant, elle lui arriverait aux genoux, tandis que derrière, elle toucherait le sol. Le bustier était couvert de cristaux swarovski. Ils étaient posés en dégradé de manière à ce que dans le haut, il y avait une énorme quantité de ces derniers et ils étaient peu espacés, tandis que dans le bas, ils étaient bien moins et beaucoup plus espacés. La robe brillait de milles feux.

Marinette donnerait la robe à Alya dès que l'occasion de présenterait. Sa meilleure amie sera resplendissante et elle éblouirait tous les invités, même les plus fortunés. C'est à dire, les hauts placés du gouvernement et les familles royales des autres pays du monde. La princesse était même certaine que Nino allait baver devant la journaliste au couronnement.

Avec cette pensée vint celle d'Adrien. Il ne devait même pas avoir remarqué sa disparition, alors il fallait tout aussi bien oublier qu'il ait une réaction semblable à celle de son ami lors du couronnement. Ça la rendait triste, mais c'était ce qu'elle pensait et elle s'endormit là dessus.

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Note de l'auteure :

Bonjour à tous!
Et voilà le nouveau chapitre. J'espère que vous l'avez apprécié tout autant que les autres et merci de commenter! J'adore avoir l'occasion de vous parler!

Passez une belle journée, soirée ou nuit dépendant de où vous êtes dans le monde!

Dllp005

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Mots : 1221

La Princesse Disparue - MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant