La Princesse Disparue - Miraculous

Chapitre 8 - La disparition

La panique s'empara de Marinette. Elle fit quelques pas en arrière avant de foncer dans quelqu'un d'autre. La jeune fille se retourna et vit le coéquipier du premier criminel. L'homme aux yeux noirs l'attrapa dans ce qui pourrait ressembler à une étreinte, mais quiconque voyait son expression se douterait que ce n'était pas le cas. Il l'avait encerclé de ses bras, poussant son dos vers sa poitrine pour ne pas qu'elle s'enfuie.

L'homme aux cheveux brun vérifiait que personne ne venait pendant que l'autre employé du Papillon s'occupait de la princesse. Les deux assassins étaient tellement occupé à leur tâche respective qu'ils ne remarquèrent pas le téléphone que la jeune fille sortit de sa poche. Cette dernière savait qu'à cette heure, personne ne répondrait à son appel. Elle fit donc ce qui lui sembla le plus censé et ouvrit l'application d'enregistrements vocaux pendant que l'employé du Papillon tentait de la maintenir en place. La jeune fille eu le temps de commencer l'enregistrement avant que le garçon aux yeux bleus ne parle.

-Vas-tu arrêter de bouger? Ce n'est pas comme si tu allais t'en sortir alors aussi bien nous aider dans notre tâche.

La royale tenta de laisser un message à la personne qui entendrait l'enregistrement.

-Appeler Plagg et James! Ils viendront m'aider!

L'homme pensant qu'elle lui parlait lui répondit.

-Pourquoi ferions-nous une telle chose? Notre objectif est t'amener avec nous.

La boulangère devait finir de mettre son plan à exécution. Pour cela, elle cria et lança son téléphone portable sur le sol, toujours ouvert pour que la personne puisse écouter le message. Elle avait poussé un cri pour que les criminels n'entendent pas le bruit que ferait le téléphone lorsqu'il toucherait le sol, mais bien que cela sembla fonctionner, elle fut surprise par une main qui se plaqua sur sa bouche. En tentant de respirer elle aspira une substance qu'elle ne put, bien évidemment, pas identifier. La princesse commençait à se sentir faible et étourdie quand les hommes recommencèrent à parler.

-Ah! Il était temps que tu agisses. Un peu plus et elle alertait tout Pékin. Je suis même étonné que personne ne soit encore là.

-Désolé. Je voulais m'assurer de n'utiliser la drogue qu'en dernier recours, comme le patron l'a mentionné.

Un des deux hommes, elle n'aurait su dire lequel, la prit alors dans ses bras, style mariée, et ils quittèrent l'hôtel. C'est alors que tout devint noir pour la jeune fille.

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De sa chambre, Alya avait entendue un cri pendant qu'elle dormait. Elle se dépêcha d'enfiler une robe de chambre et quitta la pièce le plus rapidement possible pour en trouver la source. Elle fit le tour de l'hôtel, mais ne trouva rien. 

C'est alors qu'en revenant à son étage, la journaliste mit le pied sur ce qui semblait être un téléphone portable. Elle prit l'objet dans ses mains et reconnue immédiatement la coque familière de ce dernier. C'était celui de Marinette. Bien qu'elle n'était plus dans la chambre, c'est seulement à ce moment qu'Alya remarqua que lorsqu'elle avait quitté le lit, son amie n'y était pas. 

Elle retourna le téléphone et vit qu'il était ouvert sur un enregistrement vocal. Ce dernier était encore en cours. Elle l'arrêta donc en appuyant sur le bouton et appuya ensuite sur celui pour le jouer. Alya fut pour le moins surprise de ce qu'elle entendit. C'était la voix d'un homme et celle de sa meilleure amie. La journaliste essaya de comprendre pendant un bon moment pourquoi Marinette demandait à appeler ces "Plagg et James". Elle ne savait pas qui ils étaient, mais il semblait être en mesure l'aider puisque c'était ce qu'elle avait dit à l'homme.