La Fille du feu et des océans

Chapitre 11: Hiver et Enfer

Je me retourne d'un bond. Non ! NON ! Ça ne peut pas être lui ! Tout le monde sauf lui ! Ma colère contre ma mère enfle jusqu'à exploser. Les offrandes du pieds de la statue s'enflamment. Fuego pousse un cri et tente de calmer les flammes déchaînée. Mais il ne peut rien contre le feu créé par mes origines divines.

- Granger, on ne t'a jamais appris que c'était très impoli de cramer les offrandes d'un dieu ?

- Merci Malefoy mais pas la peine de me rappeler les règles sur je connais !

- C'est vrai Miss-je-sais-tout jusqu'au bout... ricane-t-il.

La terre tremble.

- Qu'est ce que tu fais ici la fouine ? craché-je.

-Miss-j'ai-toujours-une-question je suis sur que tu peux trouver la réponse. Je suis même certain que tu la connais.

- Non...

Bien sûr que je connaissais la réponse. Il n'y a qu'une chose qui peut expliquer le fait qu'il soit ici alors qu'il était à Poudlard il y a a peine une heure. Une seule chose qui peut expliquer pourquoi Fuego n'est pas étonné, pourquoi mon cousin ne lui a pas effacé la mémoire. Une seule chose qui vaut que Mcgonagall lui ai donné la formule de mon apparence. Mais je ne veux pas l'admettre.

- De qui ? l'interrogé-je froidement.

- Je suis Drago Malefoy, fils de Hadès, dieux des enfers et Perséphone, déesse du printemps. Je suis le dieu de l'hiver et des enfers entre autre.

Les pièces du puzzle se reforme dans mon esprit. Sa froideur, la prestance qu'il dégage... Toutes les fois où les personnes semblent le craindre sans aucune raison apparente. Si mon aura est chaleureuse et dangereuse, la sienne aspire à la crainte et le respect.

- Je me contre-fiche de qui tu es, qu'est ce que tu fais dans un temple pour la déesse du feu ?

- Granger, tu serais pas un peu lunatique sur les bords par hasard ? Pour répondre quand même à ta question, ta très chère mère m'a fait venir.

- Et quelqu'un va se décider à me dire pourquoi ? m'énervé-je.

Les flammes des torches chancellent.

- Ta mère m'a demandé de veiller sur toi.

- Bravo tu as parfaitement accompli ta mission. On récapitule ? Tu m'as insultée pendant sept années, tu as rejoint le camp ennemi pendant la guerre, tu as laissé ta tante me torturer et sans oublier que ton pote a failli me cramer avec un feydemon !

- Tu es là déesse du feu, les flammes ne te font rien, proteste faiblement le Serpentard.

- TOUT ça pour te dire que je n'ai pas besoin de ta protection. J'ai toujours fais sans et je ne compte pas changer !

Je m'apprête à partir quand il m'attrape le poignet et m'oblige à me retourner. Ses prunelles grises caractéristiques brillent de colère.

- Écoute moi bien Granger, ne crois pas que tout ça me fait plaisir ! Alors tu vas toute suite arrêtez ton comportement de petite fille pourrie-gatée et ouvrir grand tes oreilles !

J'essaie de dégager ma main mais il me tient gros fermement.

- Quand ta mère m'a demandé de te protéger, elle m'a fait juré sur le Styx. En bonne déesse, elle a oublié de me remettre un petit détail : ton identité. A chaque fois que tu étais blessée, je ressentais une souffrance atroce. Je ressens chacune de tes émotions maintenant que je suis près de toi. Pendant des années, je t'ai cherché sans me douter que tu étais si près. Pendant tout ce temps, j'ai souffert en silence. Quand j'ai entendu que tu étais la soeur de Jackson, je pensais avoir juste affaire a une fille de Poséidon. Mais c'est ton cousin qui m'a mis sur la piste. Tu le remercieras pour moi d'ailleurs. Alors à présent que ça te plaise ou non je veillerai sur toi. Car personnellement, me tordre douleur à chaque fois que tu joue les héroïnes ne m'amuse plus tellement et je ne vais pas continuer pour satisfaire une gamine qui souffre d'un symptômes d'inconscience aiguë !

Il lâche mon poignet et d'un geste de main éteint les flammes aussi facilement qu'une bougie. Je ne bouge pas tandis qu'il recule et disparait telle une ombre. J'observe les offrandes maintenant gelées.

- Je le déteste, chuchoté-je.

Les murs commencent à trembler. Fuego plonge se cacher dans la bague de ma mère.

- Je le déteste, dis-je clairement.

Les offrandes dégèlent rapidement et l'eau des vases se dresse comme une spirale autour de moi.

- JE LE DÉTESTE, hurlé-je en rejetant la tête en arrière.

L'eau se glace sur le coup de la colère et se brise comme du verre en tombant. Les flambeaux s'éteignent dans un pichhhhh sonore. Le temple est plongé dans l'obscurité. Quelque chose de chaud le percute en plein cœur.