Le parcours

Les fantômes du passé

PDV OCÉANE
J'ai craqué. Moi qui croyais être prête à affronter leurs questions et à tout leur dévoiler... C'est trop dure! Dès la seconde que ma tête a touché le torse de Sebastian. Je ne pouvais plus m'arrêter de brailler. Je croyais avoir vidé toute les larmes de mon corps et que le fait d'avoir couru une quinzaine de kilomètres m'aurait endurci. J'avais tout faux. Il va de toute façons falloir que je lui raconte mon histoire un jour ou l'autre même si sa risque de me ramener bien des mauvais souvenir. Il va falloir que je sois forte. Même si je sais que son père n'est plus dans sa vie pour x raison que personne connais sauf lui et sa famille. Je ne sais pas comment il va réagir. Sans compter l'histoire avec mon ex... Je me détache doucement de son empreinte et j'essuie les larmes qui coulent encore sur mes joues. Je prends une grande respiration et l'amène jusqu'au salon. J'ai besoin de m'asseoir si je veux être sûr de ne pas m'effondrer à cause que je n'ai pas encore déjeuné. Je m'assois et il m'imite sans dire un mot. Il attend sûrement que je reprenne mes esprits avant de me bombarder de questions.

Moi: pour commencer, je ne veux pas que tu t'imagines que c'est de ta faute. En fait tu n'as absolument rien avoir avec la ou plutôt les raisons de... ouais... Je t'ai poussé pour... j'en sais rien j'avais juste besoin respirer et pour être franche c'est de pire en pire...
Seb me questionne du regard et il semble inquiet: qu'est-ce qui est de pire en pire?
Moi: euh... je ne sais pas trop par quoi commencer... Il y a tellement de chose qui son revenu en force ce matin...
Seb d'un ton étrangement calme: commence par le début.
Moi: euh... ben... hier soir je n'arrivais pas à dormir donc j'ai texter ton frère pour savoir si il avait eu des nouvelles de Cath...
Seb: il ne m'en a pas parler...
Moi: en tout cas il m'a dit qu'il ne lui a pas parlé depuis longtemps. Je dois t'avouer que je n'ai pas vraiment dormi à cause de la disparition de Catherine et lorsque j'ai fini par m'endormir. J'ai fait un rêve plutôt un cauchemar qui m'a rappelé quelque chose que j'ai en quelque sorte vécu...

Sebastian me lance un regard inquiet. Mes yeux se remplissent d'eau. J'essaie que ça ne paraisse pas trop pour ne pas qu'il s'inquiète d'avantage. Je prends une grande respiration pour garder mon sang-froid. Puis je continue mon histoire.

Moi en prenant une bonne bouffer d'air: tu sais je ne t'ai jamais de mon père...
Seb: ouais... moi non plus...
Moi: et bien... le mien... à... comment dire...

Je sens de nouveau des larmes couler sur mes joues. C'est vraiment trop dure de raconter ça!

Sebastian prends ma main et entre-croise ses doigts avec les miens.

Seb: si tu ne veux pas en parler c'est correct. Je vais comprendre...

Je lève ma main pour lui faire signe de ce taire.

Moi: noon... il faut que tu saches...

Je prends une autre bouffée d'air avant de poursuivre.

Moi d'un seul coup: il battait ma mère... et...

Sebastian me lance un regard horrifié.

Moi: et... il l'a trompé... mais ça c'est autre chose...
Sebastian: je suis désolé...
Moi: ça va... je me doute que ton père aussi doit avoir fait quelque chose...

Il me fait un petit sourire triste.

Moi: c'est pas tout loin de là... mon rêve de ce matin était semblable à cette situation sauf que c'était Catherine... et...
Seb: et qui?
Moi: et... Jackson...

Sebastian ne réagi pas.

Moi: et je crois qu'elle est réellement chez lui et que ça ce produise pour de vrai... J'ai déjà fait ce genre de rêve au par avant à propos de mon père qui voulait tuer ma mère et moi...
Sebastian: tu crois que ça pourrait être un rêve prémonitoire?
Moi: oui... et en plus pure coïncidence mon père cherche à me joindre malgré le fait qu'il n'a pas le droit de s'approcher de nous... et... mon ex...
Sebastian me lance un regard inquiet: qu'est-ce qu'il a fait ton ex?
Moi: je te jure que tu ne veux pas le savoir.
Seb: il t'a fait du mal?

Je sens que ma gorge se ressert. D'autre l'arme apparaisse sur mes joues. C'est un souvenir que j'aimerais effacer de ma mémoire, mais c'est arrivé et je ni peux rien.

Moi la voix rauque: il... il c'est enlever la vie... devant moi...