A Dating Story ?

chapitre 11

Je dis au revoir à mes amis avant de rentrer chez moi. L'obscurité demeure sévèrement dans les lieux, aucuns bruits ne semblent y résonner. Je referme doucement la porte dans un silence sourd.

Depuis que j'ai quitté cette fête, le souvenir de Jake est resté encré dans mon esprit.

Combien. Combien de chances avais-je pour soudainement tomber sur le garçon qui fait dérailler les battements de mon cœur depuis le collège ? C'est....incroyable.

N'en pouvant plus de contenir toutes ces émotions en moi, je fais une petite danse de la joie sur le pas de ma porte. Je suis tellement excitée que j'en oublirais presqu'il est tard. Quelle pré-pubère je fais.

Des pas se font entendre dans les escaliers. Je m'arrête net. Le pyjama de ma mère se perçoit à la faible luminosité qui émane de l'étage. Ouch. L'aurais-je déranger de son sommeil ?

- Peyton, c'est toi ? Dit-elle, à moitié endormie

- Excuse moi, je ne voulais pas te réveiller.

Elle acquiesce en frottant ses yeux bourrés de fatigue.

- Tu t'es bien amusée à ta fête ?

Je me remets à sourire telle une petite fille. Cette manie devient mauvaise.

- C'était géniale, soufflais-je, pensive

- Tant que ça ?

- Oui, maman, tant que ça.

Malgré son visage affaibli, elle sourit. Je me perds dans mes récents souvenirs. Je me sens légère, c'est bizarre. Rien qu'en me remémorant la scène, j'ai pas mal l'air d'une grosse nulle. Comment ais-je fais pour ne pas avoir su que c'était lui depuis le début ?

Ma mère, aux escaliers, croule sous le sommeil. Elle peine à garder ses yeux ouverts en se concentrant sur moi. Il faut qu'elle dorme. C'est plus qu'évident. Je m'approche d'elle en lui caressant le bras.

- On parlera demain. Bonne nuit, maman.

- Bisous ma puce.

Elle remonte et je fais de même.

J'entre dans ma chambre et me dépose sur mon lit de manière négligée. Je fixe mon plafond sans un bruit. Décidément, ce sourire niais que j'ai affiché à ma mère et mes amis tout le long de cette soirée, refuse de me quitter.

L'heure sur mon réveil m'indique qu'il est plus de minuit. L'enthousiasme de ma rencontre m'empêche d'avoir sommeil. Une douce sensation me chatouille la peau en repensant à ce beau soir. Je me sens bien, et j'aime ça.

Je prends un de mes coussins sur le côté et l'écrase contre mon visage avant d'y étouffer un cri d'hystérie. Je suis définitivement pire qu'une gamine. C'est pas croyable.

- Tout va bien ?

La voix de ma mère résonne derrière ma porte. Fais-je autant de bruit, vraiment ?

- Oui oui, je cherche juste....quelque chose.

Je l'entends simplement s'éloigner. Ouf. Je repose mon oreiller à mes côtés en regardant la peinture blanche sur mon plafond.

C'est après quelques longues minutes que mes paupières s'alourdissent petit à petit. Il est temps de dormir.

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