Il est 13 heures et mes amis et moi avons fini tous nos cours respectifs.Nous sommes tous étalés en cercle sur la pelouse du lycée tel des étoiles de mer. Un peu comme certains autres élèves plus loin.
Aujourd'hui, Oliver n'a pas entraînement. Leur coach s'est absenté pour des raisons personnelles ce qui fait qu'on a pu l'avoir avec nous toute la journée.
Du coup, on a tous décidé de flâner un peu en attendant le départ du bus scolaire.
Nous mangeons un paquet de chips en discutant.
Good life de one républic s'échappe de mon portable pour s'infiltrer dans nos oreilles, rendant l'ambiance encore plus agréable.
Aussi, ça va bien faire 3 minutes que Danielle et Taylor se disputent à propos de l'apparence des nuages. Oliver et moi dévorons les chips.
- Tu manges comme un porc. Vraiment, rigolais-je
- C'est vrai que toi tu peux parler.
Il indique des miettes de chips sur mon pull, en se moquant.
- Espèce de gamin.
- C'est toi qui mange comme un bébé et c'est moi le gamin ?
Il rigole encore. Plus qu'avant. À vrai dire, il se moque de moi. Je me fais fureur pour ne pas sourire.
- Ce n'est pas drôle.
- Si ça l'est.
Voyant qu'il ne s'arrête pas, une idée me vient en tête. Un petit retour de karma s'impose.
J'approche ma tête de son épaule et lui verse le paquet de chips sur ses vêtements.
- Elles sont bonnes ? Demandais-je
Il me regarde, choqué. Je rigole aux éclats.
- J'espère que tu cours vite.
Sans me faire prier, je me relève pour m'en aller. Manque de chance, le brun m'attrape par le pied ce qui me fait perdre l'équilibre. Je suis cuite. Pourtant ça ne m'empêche pas de rire.
- Je suis désolée Oliver, lâche moi, riais-je
- Tu l'auras voulu.
Et là, c'est la goutte de trop. Mes yeux deviennent larmoyants. Mon rire ne s'arrête plus et mon ventre me fait mal. Je n'y crois pas. Des chatouilles. Tout ce qu'il a trouvé à faire comme torture c'est de me chatouiller. Je déteste ça. Oliver est un psychopathe.
- On se calme vous deux, intervient Danielle
- Super, maintenant on n'a plus de chips, boude Taylor
- Vous devriez remercier Peyton pour ça.
Le brun se dégage avant de se rallonger à mes côtés. Il nettoie son sweat. Je fais de même en retirant les bouts d'herbes sur moi. C'est vrai qu'on peut être enfantin parfois.
Les rayons du soleil s'étalent gracieusement sur nos peaux pendant qu'on discute.
Une ombre vient soudain se mettre en face de nous. Je me redresse et vois Camille, l'air amusée plaqué sur le visage.
- Je peux savoir ce que vous faites ?
- On fait passer le temps. Tu veux rester ? demandais-je
Elle accepte avant de s'assoir à côté d'Oliver.
***
Je claque la porte d'entrée de chez Danielle puis nous rejoignons le salon.
Oliver et Taylor s'étalent sur les grands fauteuils en rigolant pendant que Danielle retire sa veste.
Je me dirige vers la cuisine que presqu'aussitôt, je suis arrêtée par quelqu'un qui me saute dessus. C'est Tommy, le petit frère de Danielle.
- Ça va bonhomme ?
- Oui, t'as vu comme j'ai grandi ?
- Je vois ça. Tu deviens géant dis moi, constatais-je
Il sourit et renforce son étreinte autour de mon cou.
Depuis que je connais Danielle, nos familles respectives se sont toujours bien entendues. Ce qui explique parfaitement le fait que je considère ses parents et son frère comme un second foyer.
Et ce même si Tommy est un peu différent de la plus part des autres enfants de son âge.
Car oui, si ce n'est pas assez clair, cet adorable petit garçon qu'est Tommy Edwards est malheureusement né avec une difformité faciale.
Autant dire qu'il n'a pas été très chanceux au jeu de la vie.
Bien évidemment, ça n'a pas été facile au début, je l'admets. Mais maintenant qu'on a tous appris à vivre avec, c'est beaucoup mieux. On s'y est fait et on l'aime comme ça.
Aujourd'hui, il est rentré en primaire pour la première fois de sa vie. Tommy à toujours fait des cours par correspondance à cause de son physique, malheureusement, peu avantageux.
Mais à présent, les choses ont changé, car les parents de Danielle ont estimé qu'il était assez grand pour pouvoir intégrer une véritable école comme tout le monde et par la même occasion, avoir une vie des plus normale.
- C'était comment ta première journée ? Demandais-je, curieuse
- Très...longue.
Je le repose au sol. Sa réponse, bien que naturelle, me semblait amère. Je l'observe plus attentivement.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour rien.
- Ils ont été méchant avec toi ?
- Un peu. Mais je devais m'attendre à ça, hein ?
Son sourire est triste. Je déteste voir un enfant si lumineux comme lui devenir aussi fade d'enthousiasme.
- Parfois les enfants se montrent cruels envers certaines choses seulement parce qu'ils ne les comprennent pas, tu sais.
- Ça reste quand même injuste.
- Je suis d'accord.
Je m'accroupi et le regarde droit dans les yeux.
- Je te promets que ça va aller, ok ?
- Si tu le dis alors je te crois.
Il acquiesce en souriant. C'est fou à quel point je peut le considérer, lui et sa sœur, comme ma famille.
Mes propos partent dans l'intention de le rassurer bien que, je dois l'avouer cette situation me laisse légèrement préoccupée comme lui.
Certes, le lycée n'est facile pour personne mais le primaire, selon moi, est encore pire. Et cela le devient encore plus quand tu n'entres pas dans les critères de normalité. À cet âge, les enfants jugent tout sans vraiment savoir, que ce soit bien ou mal.
Je lui souris en espérant que tout s'arrange pour lui à l'avenir. Oliver et Danielle entrent dans la cuisine.
- On meurs de faim. Qui m'aide à faire à manger ? Propose le brun
- Moi !
Oliver et Tommy se tape dans la main, tout contents. Décidément, c'est une grande histoire d'amour entre la nourriture et ces deux là.
- Et Taylor ? Demandais-je
- Hors de questions que je sorte de ce divan, crie la concernée
Je pouffe. Quelle flemmarde.
Danielle en profite pour ébouriffer les cheveux de son frère.
- Pendant ce temps, je vais me changer.
Elle quitte la pièce et monte à l'étage. Oliver et Tommy se disputent déjà sur les ustensiles à utiliser.
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A Dating Story ?
Fiksi Remaja[ HISTOIRE TERMINÉE. ] Je m'appelle Peyton Amanda williams. Cette année, c'est mon avant dernière au lycée stratford school. Comme toi, ma vie est parfaitement normale : j'ai de superbes amis et une famille adorable. Je suis l'une des adolescentes...