—Emeraude, donne-moi ton téléphone, je vais trouver l'expéditeur de ses messages.
Ce que je ne vais pas lui est le fait que je connaisse déjà l'expéditeur. Je vais genre de le trouver rapidement. Après cinq minutes à passer d'application en application en cachant l'écran de son téléphone, je lui rends.
—J'ai trouvé, il s'agit d'Henry Gonzalez.
Je la vois pâlir, je vais faire comme si je ne savais rien.
—Qu'est-ce qu'il y a ?
—C'est à cause de lui que mon père est soi-disant mort.
—Eh, d'accord, c'est assez bizarre. Je vais effectuer des recherches pour voir ce que je trouve sur lui.
—Merci, Je suis fatiguée, tu restes avec moi ?
—Oui, je reste là, ne t'inquiète pas, je ne te lâche plus.
Emeraude se décale dans son lit et me montre la place à côté d'elle pour que je vienne m'allonger. Je m'installe et elle pose sa tête sir mon épaule. Je lui caresse les cheveux ce qui la détend. J'entends sa respiration se calmer, je sais qu'elle est endormie. Je ne tarde pas à m'endormir également.
J'entends la porte s'ouvrir ce qui me réveille immédiatement. Je m'aperçois que c'est seulement Julie qui vient d'entrer dans la chambre. Emeraude est encore endormie.
—Désolé, je ne voulais pas vous déranger, ni te réveiller, je repasserai plus tard.
—Restez, elle ne va pas tarder à se réveiller je pense. Quelle heure est-il ?
—15h30, ça fait longtemps que vous dormez ?
—Sûrement, étant donné que nous nous sommes endormis ce matin.
—Vous êtes obligés de parler de moi alors que je suis à côté de moi.
—On ne parlait pas spécifiquement de toi ma fille je te signale.
—Mouais, en tout cas, j'ai faim.
—Je vais allez voir les infirmières pour savoir si tu peux manger, je reviens.
Je décide de les laisser seules, elles ont des choses à se dire. Je me dirige vers les infirmières pour demander un repas à Emeraude. Elles me répondent que c'est trop tard mais que je peux aller lui acheter à manger. Je décide de descendre à la cafétéria et de lui prendre des pâtes. Je sais qu'elle en raffole même si elles ne seront pas les meilleures du monde. Je me prends un sandwich, car j'ai faim également. Je remonte le tout dans sa chambre. Quand je rentre, je crois que je n'aurai jamais dû partir. Emeraude est en pleur avec une trace rouge sur sa joue et sa mère a disparu.
—Eh ma puce, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
—Je lui ai dit que papa était en vie mais elle ne m'a pas cru, elle m'a hurlé dessus en me traitant de tous les noms et m'a giflé avant de partir. Je ne pourrai pas rentrer chez moi tant que je n'aurai pas mis mes idées au clair.
Et elle se remet à pleurer. Non, mais là, ça ne va pas du tout. Je ne veux pas qu'elle se retrouve à la rue, elle va venir habiter chez-moi. Pourquoi sa mère ne veut pas la croire. Je sais que dire à quelqu'un que la personne qui est morte est en fait vivante peut choquer. Je ne veux pas qu'elle pleure alors je la prends dans mes bras afin de la calmer. Elle s'accroche à mon tee-shirt comme si j'allais partir.
—Écoute-moi bien, tu vas venir vivre chez-moi. Que ta mère le veuille ou non, je ne veux pas te voir souffrir ou être triste parce que ça me brise le cœur que tu sois dans cet état. Je t'aime et je ferais tout pour ton bonheur.
—Je t'aime aussi Louis. Mais je ne veux pas être un poids pour toi. Tu sais, j'ai remarqué que tu m'appelais ma puce, et j'aime bien.
—Tu ne seras jamais un poids pour moi. C'est vrai ?
—D'accord, alors je viens vivre chez-toi, lais temporairement. Bien sûr que c'est vrai.
—Come tu veux, mon appartement est ton appartement.
—Merci mon amour.
Je souris comme un con parce qu'elle m'a appelé mon amour. Maintenant qu'elle va vivre chez-moi, je ne vais plus pouvoir la protéger au lycée, il faut que j'arrête toute cette merde.
—Qu'est-ce qui te tracasse Louis ?
—Il faut que j'arrête toute cette merde, je ne veux pas qu'on s'en prenne à toi.
—Mais comment ?
—Je vais voir les gars, sinon j'ai une idée assez originale. On pourra dire tout ce que l'on voudra de moi par la suite mais je n'en aurai rien à faire, puisque je serai avec toi.
—Tu me fais peur quand tu dis ça.
—Ne t'inquiète pas pour moi, je vais peut-être perdre ma fierté en agissant de cette manière. Cependant, tout le monde sera au courant que tu m'appartiens et qu'il ne faudra pas te toucher.
—Je n'aime pas quand tu dis que je t'appartiens, mais je vois ce que tu veux dire.
—Je suis désolé mais je suis possessif, donc personne d'autre que moi ne peut te toucher.
—Ça je suis d'accord avec toi, personne n'a le droit de me toucher à part toi car je t'aime. Mais sache qu'une fois que t'auras fait ce que tu comptes faire, tu seras à moi alors aucune fille ne devra t'approcher.
—Je t'aime aussi. Je te promets que seulement toi aura le droit de me dire si je peux rester avec une autre fille que toi.
—Waow, c'est bizarre ce que tu viens de dire, limite je t'empêche de voir des gens. Mais bon, j'aime bien ça. D'ailleurs, tu as le droit de voir Angélique, elle ne fera jamais rien de déplacé, elle a peur de moi et puis l'amitié est plus importante pour nous deux.
—D'accord ma puce, ça me convient.
On passe le reste de la journée à parler et j'ai dû partir car les heures de visites étaient terminées et il faut que je me prépare pour le lycée de demain.
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Le pari (Terminé)
Teen FictionChaque année les footballeurs parient de sortir avec une fille de leur choix sans que celle-ci soit au courant. Mais un nouveau va bouleverser tous leurs principes. Emeraude est une fille têtue qui ne se laisse pas faire. Elle a perdu son père jeu...