First Blow

VII- sept familles

Des pics, des pics, puis des coups d'aiguilles. J'ai senti l'anguille mais j'ai fermé les yeux. Des coups, des coups, tachycardie, les battements s'accélèrent, les frappes irrégulières, les cris muets qui se muent en détresse. J'ai voulu sentir ton corps, j'ai voulu me briser les ailes. J'ai voulu écrire sur nous, toi, moi, et l'amour. On s'est tyranniser, on s'est caché derrière un faux intérêt, on a espéré. Sûrement pour mieux se lâcher. Des cris, des cris, puis un tic et une balle. On s'est télescopés mais s'est aveuglés. On s'est souris mais tout semblait faux. Des promesses, des bassesses, des excès. Plutôt un excès de vitesse, j'ai perdu tout mes points. J'ai perdu tout mon être. Mes ailes ont brûlé, le sol se dérobe, aucun sérum pour que lunivers arrête de tourner ou pour que le soleil arrête de me taper sur la tête. On détourne le regard, pour mieux le retenir. Je me retrouve en signal de détresse, cachant mon stress. Je ne peux me laisser aller à mes cendres, je dois calmer mes sens. Car quand on y pense, on a rien perdu. On s'est perdu de vue mais on s'est retrouvé nous-mêmes. Je souris car il tue plus qu'une larme. Le poing sur la gâchette je lâche la première balle. Balle de match et tout est foutu. Les agapornis se sont tués, leurs âmes sœurs ayant disparus. Je n'étais pas la tienne mais tu étais le mien. Pourquoi est la seule question planant sur ma tête comme l'épée de Damoclès. Je suis morte de l'intérieur, ne sachant comment faire pour renaître comme le Phœnix. Pour l'instant, l'illusion du vivant apparaît à la rétine des spectateurs qui commentent ma scène. Je ferme les portes aux drames tandis que la tempête secoue la proue de mon âme.