J'ouvre cette porte et la poussière me prend à la gorge. Je tousse tant elle assèche ma gorge. La lampe illuminant la pièce abandonnée. Des débris apparaissent dans l'ombre ici et là. Des tableaux, en peintures ou en photos, des visages des sourires et des larmes. D'ici je pourrais presque sentir des parfums lointain ce dégager de ces œuvres. Des odeurs de pins, des odeurs de cuisine, des odeurs d'eux, de nous, ou peut-être bien d'eucalyptus. J'ose un pas dans cette salle si spéciale et aperçoit un carton bloquant l'entrée de la lumière. Je tends mes doigts et le fait basculer vers le sol, tombant dans un bruit sourd. Une vitrerie aux couleurs d'un quetzal apparaît et déguise de milles lumières l'endroit si terne. Je souris l'espace d'un instant ce tableau me donnant espoir. Mais aussi rapide que la pièce s'illumine, le sentiment s'oxyde pour ne laisser place qu'à la respiration froide et régulière de mes poumons. Un crayon apparaît et forme dans l'air l'image que j'observe. Et un nouveau tableau se pose parmis les autres laissés à l'abandon. Je sursaute au bruit qu'il émet lorsqu'il touche la surface plane du sol. Me faisant frissonner, je fuis cette pièce, la renfermant à double tour. Et tandis que des larmes coulent sur mes joues. Dans cette salle un autre tableau se peint et ce sony tes yeux observant les miens qu'y se dessine en noir et blanc, signe du passage du temps.
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First Blow
RandomEt même si l'espoir était vivant, il y aura toujours du désespoir dedans.