La vie me joue des tours. Et comment faire pour les détourner sans prendre de détours. J'ai longtemps essayer d'y faire face. Mais tout me ramène à ce qui me fait le plus de mal. La roue du chariot roule vite, à l'heure sur son 7, le chiffre devient correct. En avance ou à contre sens, je ne sais pas si je comprends l'appel. Rien n'y fait, je m'y prends et je m'y perds. Toujours en échec et mat mais jamais atteinte. Ce que je vis me tient en haleine. A peine. Pour que j'ai cette impression de survivre et de vivre une victoire. J'aurais pu vous dire, il y'a quelques années en arrière, qu'après la pluie vient le beau temps. Mais le soleil n'est jamais venu et je suis au milieu de la tempête. Je vous souris et je rigole aux éclats. Pourtant la glace s'amuse à transpercer mon âme. Quand est-ce que j'étincellerais comme un diamant un jour de ciel bleu? Lorsque le bleu n'est pas aussi sombre que celui qui veut me voir noyée. L'eau continue de couler sur les pores. Et j'ai beau avoir envie de vivre ces sentiments chaleureux, rien ne me prépare à les accueillir. Je les compresses dans une bulle. Accepterais je un jour de les laisser me toucher, plutôt que de plonger dans la noirceur de ceux que je connais déjà. Je répète souvent aux autres qu'ils doivent s'aimer soi même avant d'aimer les autres. Mais mon problème s'est d'aimer les autres avant de m'aimer moi même. Je me respecte plus que d'autres le font. Mais m'aimer est un chemin difficile remplit de noeuds par lesquels il faut passer. Détours obligatoires. Retour à la case départ.
Je m'aime assez pour me respecter.
Mais pas assez pour m'aimer.
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First Blow
RandomEt même si l'espoir était vivant, il y aura toujours du désespoir dedans.