XVI - Lettre a un inconnu

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Avant que je t'acceptes comme un passé dans ma vie, je vais m'exprimer sur deux trois petites choses, et étaler mes idées un peu en vrac (comme les fruits et légumes du supermarché).  Premièrement je sais que tu crois être certain que je suis une innocente petite personne bien dans ses chaussons qui ne sait pas ce qu'est être mauvais ou instable. Je sais mieux que quiconque gérer l'image que je renvoies aux autres. Je suis une des personnes les plus instables qui existent sur cette planète, j'ai pas envie de te le prouver et je pense que tu t'en fous. Mais saches que c'est une habitude chez moi d'être attirée par tout ce qui est considéré comme mauvais. Parce que je vois les failles, je vois les blessures que les gens essaient de cacher mais qu'ils exposent sans savoir. J'ai compris les raisons pour lesquelles tu ne veux pas ou plus aller plus loin et je les comprends car j'ai eu le même raisonnement il y a 4 mois. Où j'ai violemment rechuter. Ce qui n'est pas de ta faute. Mais sache que penser comme ça ne te fera pas avancé tu te complais dans ton malheur parce que tu as peur de voir ce qui en est la cause, même si tu penses savoir d'où elle vient. Et d'avancer, je ne chercherais pas à te faire changer d'avis ou essayer de te changer car ce n'est pas mon but. Malheureusement il faut passer par le malheur pour goûter du bout des lèvres le bonheur. Mais il faut arrêter ça, ou plutôt que je l'arrête, cette boucle sans fin durant laquelle tu reviens soit parce que je  retrouve de l'intérêt à tes yeux. Ou tout simplement parce que tu te fais chier. Ça me touchait mais plus maintenant, j'ai l'habitude de tes messages, de tes vus, de tes actions, tu n'es pas le premier et sûrement pas le dernier, mais je suis contente que tu fasse partie des gens qui m'ont fait évoluer. Mais le but de tout ça, carpe diem, on a qu'une vie, ce n'est pas seulement une expression, des voyages au bout de la terre, c'est se découvrir soi même en temps que le monde qui t'entoure, en même temps que tu te cherches toi même parce qu'on ne sait jamais vraiment qui on est. Tu as peur, de te lancer, car tu as vu des schémas, et tu ne veux pas les reproduire, mais n'utilise pas ça comme excuse. N'utilise pas ton passé pour excuser tes actions présentes. Car bon nombre de mes actes pourraient être excusés. Mais c'est le principe des personnes qui se considèrent comme mauvaises d'éloigner les autres. C'est surtout pour se protéger soi. Et l'éducation n'a rien à voir là dedans. Car les personnes qui se considèrent comme mauvaises sont celles qui se rendent compte de leur vices. Certaines les changent, d'autres pas. On se complaît dans son malheur, car on a peur de voir ce qu'un pas en avant peut changer comme donne. Quand on veut une personne auprès de nous mais qu'on arrive pas à lui donner la place qu'elle mérite ça devient toxique. Et je pense que cela vaut pour la situation actuelle. Alors je vais me protéger de toi parce que tu m'aimes bien, et parce que je m'aime assez pour devenir plus forte. Je ne m'exprimerai pas plus tout comme tu n'es pas obligé de me répondre. Ça ne me surprendrait pas.
Je te souhaite tout le bonheur que tu puisses avoir, que tu trouves quelqu'un qui te rassure, que tu vives ta vie. J'ai été contente de te rencontrer.

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