« I love and I hate it at the same time. You and I drink the poison of the same vine » - David Kushner
J'ai toujours réfléchis à ce que cela voulait dire. Mais je n'avais jamais réussi a poser des mots sur cette sensation. Et vous savez, ce fut un soulagement quand j'ai découvert cette musique. Comme l'euphorie après la frustration de ne pas avoir trouver comment s'exprimer. Et en vérité, cette phrase est la réflexion d'une nuit tardive lors de laquelle mes pensées me retournaient le cerveau.
On a tous bu dans la même coupe, enfin dans le sens littéral du terme. Le poison au final, n'est pas le fait d'aimer l'autre, de le chérir, de se disputer... Non le poison vient de nous. Car nous autorisons les autres à nous faire du mal. Et même quand nous finissons par comprendre cela, notre culpabilité nous joue des tours. Comme si nous étions coupable de nos émotions, comme si elle n'étaient pas valides, que ce n'étaient que des options. Pourtant la culpabilité devrait venir de l'autre camp. Car nous avons laisser le pouvoir à cette personne. Et elle a joué avec. Et de là vient le poison.
Au final, c'est à ce moment là que j'ai compris que je ne devais pas laisser ce pouvoir là aux autres. Car laisser ce pouvoir aux autres est bien différent que de montrer sa vulnérabilité. La montrer s'est s'autoriser à être soi-même et parfois à guérir. Mais le pouvoir de te sentir bien jamais ne doit revenir à autrui.
Là est la difficulté de toute une vie car comme l'ego, n'est rien d'autre que la preuve qu'on se sent aimer au travers du regard des autres au lieu du nôtre. Laisser cette maîtrise à quelqu'un d'autre que soit, c'est comme faire passer un message d'abandon. C'est comme dire que la personne en face te traitera mieux que toi même. Mais en vérité.... Personne ne te traitera mieux que toi même si dès le départ tu ne vois pas ton propre potentiel.
Les personnes brisées, cassées, sensibles et j'en passe me comprendront quand je dis cela. Car parfois un soutien est important. Mais avec cette partie manquante au fond de nous, on se raccrochera à l'idée que notre potentiel n'est existant qu'avec cette personne. Et l'on en vient à avoir peur de notre propre potentiel car on ne sait pas quoi faire avec quand on se retrouve seuls. Et là seulement la lumière s'éteint dans le noir. Pour ne devenir qu'une seule goutte de poison.
Alors oui j'aime et je hais. Je vis et j'abandonne. Mais je n'oublie jamais que l'accomplissement doit d'abord venir de soi. On nous a apprit à avoir peur de notre propre potentiel et de rester humble. À nous maintenant de le faire valoir et de l'exposer sans..... Peur?
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First Blow
RandomEt même si l'espoir était vivant, il y aura toujours du désespoir dedans.