Dois-je te le dire ?

Chapitre 16

A/N: Heyyy, la compagnie. Dsl j'ai publié plus tôt ce chapitre mais je n'aimais pas la direction qu'il avait pris alors je l'ai modifier. Dsl pour ceux qui l'avaient lu, oubliez l'ancien chapitre. Mais en espérant que vous aimerez celui-ci. Je vous mets une photo d'une possible nouvelle couverture. Dites moi en commentaire si vous l'aimez ou non et si je dois la changer. Et n'oubliez pas de voter. Merchiiiii pour tout !! ❤

---Chapitre 16---

Cela faisait déjà presque un mois que j'avais dû annoncer la grande nouvelle à Thomas. Et ça n'allait toujours pas mieux. Je passe mes journées dans mon lit, sans voir personne. La seule personne que je continue de voir c'est Aurélien, il est le seul à pouvoir me faire sourire même si cela ne dure que 30 secondes.

Cette situation me mangeait de l'interieur, peu à peu, je me sentais partir. Je n'avais plus le contrôle sur moi même. Aurélien l'avait remarqué, et me demandait toujours ce qu'il se passait et pourquoi j'étais dans cet état là. Mais je ne pouvais pas lui dire car il allait me détéster si je lui disait que j'avais dû mettre fin à l'amitié que j'avais avec mon ami, dont j'étais tombé amoureux.

Alors je lui disais que ce n'étais rien, et que c'était à cause des cours, car les profs nous donnaient beaucoup de choses à faire. Bien sûr je savais qu'il ne me croyait pas, car il me posait chaque jours la même question.

Du côté de Thomas, il ne comprenait pas ma décision. Il cherchait toujours des explications. À chaque fois que l'on se croisait dans les couloirs, il me demandait pourquoi on ne pouvait plus être ami, qu'est-ce-qui a fait, pour que je prenne cette décision, alors qu'on venait de se retrouver. Mais je ne pouvais pas lui dire, à cause du chantage de sa petite amie.

Donc je lui répétais la même chose, que je ne pouvais pas lui dire et qu'il le découvrira très vite. Mais il voyait que ça me rongeait et que cela me détruisait de l'interieur, puisque j'étais dans un état dépressif, et quand on se parlait j'étais bien plus que triste.

Il y a même eût ce jour, où il me prit dans les toilettes et qu'il me demanda encore ce qu'il se passait et que je lui répondit la même réponse. Mais cette fois-ci je ne pouvais plus me retenir et m'ecroula en pleur devant lui. Il me prit dans ses bras pour me réconforter. À ce moment là, j'avais l'impression que le temps se stopa. Mais je ne pouvais pas. Je dû y mettre un terme. Je le laissa et parti.

Mais cette situation n'affectais pas uniquement moi. Depuis que nous ne sommes plus amis, Thomas et Zoé se disputent de plus en plus. D'un côté j'étais content car cette pouf ne méritait pas Thomas. Mais de l'autre, j'avais peur qu'elle lui dise mon secret. J'étais totalement partagé et je ne pouvais plus supporter cette situation.

Et pour combler le tout, ma santé s'aggravait elle aussi, alors que tout ce passait tellement bien. Mes crises se faisaient plus fréquentes et plus intenses. Il y a une semaine j'ai dû aller en urgence à l'hôpital. Suite à cela, le docteur nous avait dit que je devais me reposer, car si cela continuait comme ça, j'encourrais de gros risques. Et pourtant les jours n'avaient pas changer.

Aujourd'hui, c'était le dernier jour avant le week-end et il n'était pas différent des autres. Je passa ma journée seul, à eviter Thomas. Apparemment, lui et Zoé avait eût une grosse dispute hier.

C'était bientôt la fin de la journée, et Aurélien allait venir me chercher. Il essayait tout pour me remonter le moral. Cela marchait mais pas totalement, car je n'arrivais pas à m'enlever Thomas de mes pensées.

La sonnerie se déclencha, signifiant la fin des cours.

Malheureusement, vu que Thomas et moi étions dans la même classe, il me jeta un regard, me demandant si ça allait et si j'allais lui parler. Il avait l'air de réellement vouloir me parler, comme-ci il avait quelque chose d'urgent à me dire. En réponse je baissa les yeux. Je sortis du batiment tout en évitant un contact avec Thomas, même si lui essaya tout pour me parler.

À l'exterieur du lycée, je vis Aurélien dans sa voiture, en train de m'attendre. Je me dépêcha de le rejoindre. Je monta dans sa voiture et lui dis qu'on pouvait y aller. On allait surement en direction de son appart comme tous les jours.

Durant tout le trajet, je regarda en dehors de la fenêtre et il se fit dans le silence. En arrivant chez lui, on se raconta la journée de l'un et de l'autre, même si je n'avais pas de grandes choses à dire.

Il essaya tout de même, de savoir que j'avais mais comme toujours je ne lui dit rien. On resta une bonne partie de l'après-midi à se faire des papouilles et rester dans les bras de l'un de l'autre. Ça me remontait le moral, parce que je pensais que je n'étais pas tout seul et je me sentais soutenu par quelqu'un.

Malgrès le bon temps que je passais avec Aurélien, il fallait que je rentre chez moi. D'une part parce que ma mère ne voulait pas que je rentre tard, mais aussi car je devais prendre mes medocs et devais faire attention. Cette aprèm alors que j'étais reposemment couché avec Auré, une de mes crises s'est déclenché. Je n'arrêtais pas de tousser, et du sang sortait de ma bouche. Heureusement que Auré était infirmier et qu'il savait faire les premiers soins de secours.

Même si j'étais fatigué et que j'aurai voulu rester dormir chez Auré, il me raccompagna jusqu'à chez moi.

En rentrant je mangea, pris mes médicaments, et alla dans ma chambre et mis mon masque pour m'aider à respirer. Alors que je tentais de me reposer je reçu un message. Je pensa que c'était Auré qui m'envoyait un message pour me réconforter comme il le faisait, mais non c'était Thomas.

Josh, répond moi !! Je t'en supplie répond moi je te dois te parler. C'est important !! Arrête de m'ignorer, STP j'ai besoin de ton aide.

Ça me fendit encore plus le cœur.

Thomas, je suis dsl mais je ne peux pas te parler, excuse-moi pour ça.

Je reçu d'aussitôt sa réponse.

D'accord, si tu ne peux pas me parler, je vais t'y obliger. Et tu m'écouteras.

Au même moment, la sonnette retentit.

Le stress monta en moi, je savais pas qu'est-ce-que je devais faire. Mais en premier je cacha tout mes appareils d'assistance respiratoire.

Ma mère ouvra la porte et je l'entendis dire que j'étais en haut.

Sans attente la porte de ma chambre s'ouvrit.

- Thomas, stp m'oblige pas. Je n'ai pas le droit de te parler. Lui dis-je sans le laisser parler.

- Mais dit moi pourquoi ? Explique-moi pourquoi tu ne peux pas me parler. Cria-t-il.

- Je ne peux pas, elle ne me laisse pas. Je ramena ma main devant la bouche en pensant à ce que je venais de dire.

- Elle ? ... Alors c'est elle qui t'a empeché d'être avec moi. C'est bien Zoé ? C'est ça hein ?

- Non, je peux rien te dire. Repliqua-je.

- Josh je viens de rompre avec elle, tu peux me dire que c'est elle.

Je leva directement les yeux surpris par ses paroles.

- Dsl, elle m'a fait du chantage et je ne voulais pas te faire souffrir, je me suis dit que c'était mieux pour toi que tu restes avec elle...

- Josh, je serais toujours mieux avec toi qu'avec elle... Mais elle m'a avoué quelque chose avant de partir. Tu peux me le confirmer ? Me demanda-t-il.

J'avais peur par ce qu'il allait m'annoncer. Je suppliais tous les Dieux de la terre pour qu'elle ne lui ait pas dit que j'étais gay.

- En partant elle m'a dis que tu étais gay et que tu étais en couple avec le gars qui vient te chercher tous les jours au lycée. C'est vrai ?

Pourquoi cette garce devait détruire ma vie ?? À la première seconde où on s'est connu, elle n'a fait que foutre la merde !

Mais je baissa les yeux, sans répondre. Je ne voulais pas voir sa réaction.

- Dis moi si c'est vrai ? M'interrogea-t-il.

Je garda les yeux vers le sol. Mon silence en disait en long. Il avait dû comprendre que c'était la vérité, car il se leva et quitta ma chambre sans aucune parole. Mais au lieu de le rattraper je resta la assis sur mon lit. Sans faire aucun mouvement et le laissant me quitter encore une fois.