A/N: Je suis extrèmement désolé pour l'énorme retard que j'ai pris. Et désolé pour l'insoutenable attente. J'ai été dépassé par les évènements, et par le travail. J'ai pas vraiment eu le temps pour publier. Mais voila je me rattrape. J'espère que vous m'en voudrez pas trop.
---Chapitre 19---
J'étais sur un petit nuage depuis l'aventure que j'avais eu avec Aurélien. D'ailleurs dans notre couple, on était plus intime. Et les moments comme celui qu'on avait passé, se répétait de plus en plus. Plus les journées passaient et plus je me sentais bien avec Aurélien. On avait, comme si, passé un cap.
Cette expérience m'a un peu changé à vrai dire. J'étais beaucoup plus attaché à Aurélien qu'avant. Parfois, j'étais même jaloux quand d'autres garçons jetaient des regards à mon homme. Mais ce qui me réjouïssait le plus, c'est qu'il était à moi et rien qu'à moi, et qu'il me rassurait toujours, en me disant que j'étais le seul qui comptais à ses yeux. Les papillons dans le ventre que j'avais, se transformaient en un zoo, à chaque de ces paroles.
Malheureusement tout n'est pas rose dans la vie. C'était toujours la même histoire avec Thomas. Il m'ignorais en cours. Même si quelques fois j'essayais de lui parler, il continuait de m'ignorer. L'autre jour on était seul dans le couloir. J'ai alors tenté une petite approche. Je lui ai alors adressé la parole en lui disant: "salut Thomas. Ça va ?”. Son unique réponse fut de mettre ses écouteurs et d'écouter sa musique. J'avais totalement perdu espoir de lui pouvoir parler un jour. Mais je n'abandonnais pas. Je ne voulais pas que notre amitié ce finisse comme ça.
Je lui laisserai le temps d'accepter la nouvelle, même si en tant que meilleur ami, il aurait dû l'accepter depuis le début. Le plus choquant dans son comportement, c'est qu'il n'avait jamais montré de signe d'homophobie. Au contraire, il était très tactile avec moi. On se faisait souvent des câlins. Parfois, il me faisait des bisous dans le cou, comme si il savait que c'était mon point sensible. Jamais je n'aurai pensé qu'il arrêterait de me parler aussi longtemps. Je devais juste lui laisser du temps, enfin pas trop non plus. Je n'allais pas rester suspendu à sa bouche toute sa vie.
Au bout d'un certain temps, s'il ne fait pas d'effort de son côté, j'arrêterais toutes tentatives.
Passons à autre chose ! Au niveau santé je remontais un peu la pente. Même si mon état s'était avéré très grave, j'ai su appliquer les conseils des docteurs. J'avais passé deux semaines à l'hôpital. Un matin j'avais fais une crise importante et j'avais dû être emmené en urgence à l'hôpital. J'avais passé toute la journée en soin et sous assistance respiratoire. Les docteurs m'avaient interné à l'hôpital. Néanmoins, j'avais réussi à récupérer de l'énergie pendant ce séjour. Les docteurs m'ont garder deux semaines au cas où cela se répèterait et pour que je puisse récupérer toutes mes forces.
D'ailleurs, pendant cette courte période, des gens de ma classe étaient venu me rendre visite. Bien sur, personne ne leur avait que j'était souffrant d'un cancer des poumons. On leur avait raconter un bobard, en disant que j'étais tomber mais que ce n'était rien de grave.
Ça me permettait de rester en contact avec la réalité et de toujours avoir une vie sociale. Ça me faisait plaisir de recevoir des visites. Mais le plus surprenant c'est que les gens me demandaient qu'est-ce-qu'il se passait entre Thomas et moi. Apparemment, il venait avec mes amis mais qu'il restait en bas et demandait toujours de mes nouvelles à leur retour. Ça me rendait encore plus heureux. Il ne m'avait pas totalement oublié et je le préoccupais. C'est pour cela que je n'abandonnait pas à récupérer cette amitié.
Mais chaque jour j'attendais une visite spéciale, celle d'Aurélien. Il travaillait dans le même hôpital donc il restait tout le temps avec moi le soir. Il était à mes petits soins et faisait attention à moi. Il se débrouillait pour que j'ai un repas de qualité, que j'ai la télévision quand je voulais, que mes coussins soient souvent changé... Toutes ces petites attentions rendaient Aurélien encore plus parfait. Ces moments étaient l'occasion pour avoir un réconfort. On avait un rituel. Avant qu'il parte, il se couchait à mes côtés et on se racontait tout ce qui nous passais par la tête. Parfois, on avait des conversations spéciales.
Maintenant que j'étais sorti de l'hôpital, tout était redevenu à la normale. Je devais retourner en cours, subir la routine des devoirs et contrôles. Le soir, Aurélien venait me chercher et me déposait chez moi. Ses horaires avaient changé et on se voyait un peu moins, et j'étais un peu triste par cela.
Aucun changement de la part de Thomas. Bien qu'il m'avait montré un peu d'affection pendant mon hospitalisation, même si ce n'était pas direct, il m'ignorait encore et encore. Les gens devenaient de plus en plus suspicieux et me demandaient ce qu'il se passait, pourquoi on se parlait plus et pourquoi il ne voulait pas monter jusqu'à ma chambre. Je ne pouvais répondre que pas un "je ne sais pas". D'ailleurs c'était la vérité. Bien sûr je savais que c'était en rapport avec mon annonce mais je ne savais pas les raisons de son ignorance.
Aujourd'hui notre prof d'histoire était absent. Par conséquent, j'avais deux heures de perm. Je saisis cette occasion pour aller parler avec Thomas et mettre les choses au clair.
On sortait de notre dernier cours et je me dépêcha pour le rattraper. Il marchait super vite. Je le voyait juste devant moi, en mettant ses écouteurs. Quand j'arriva à son niveau, je le stoppa et pris ses écouteurs. Il me regarda d'un air surpris.
- Bon tu vas me dire ce qu'il se passe ou bien ? Commença-je.
- Laisse moi tranquille, tu veux bien ! Répondit-il d'un ton agressif.
- Non Thomas ! Je te laisserai pas tranquille ! Tu me dois des explications ! Ordonna-je.
- Je te dois rien du tout !! Maintenant pousse toi !!
- Non !! Parle-moi !!!
- J'ai rien à te dire, tu comprend pas ??
Il me poussa pour continuer à marcher. Je le suivie.
- Non je ne comprend pas. Tu dois m'expliquer pourquoi tu m'ignores !
- Je ne t'ignore pas.
- Tu rigoles j'espère. Arrêter de me parler du jour au lendemain, ce n'est pas de l'ignorance peut-être ?
- Je t'ai dit que je n'avait rien à dire ! Et puis tu vas me suivre comme ça pendant les deux heures ?
- Oui je vais te suivre s'il le faut !!
- Très bien !
Après ces deux derniers mots, il accéléra le pas. Je décida alors de le suivre. On marchait alors dans toutes la cours, puis il prit les escaliers, ensuite il fit un tour autour du stade, il monta dans les gradins puis les redescendit. On tournait en rond comme ça, dans tout le lycée. Mais il était malin, car il faisait tout ce parcours pour m'épuiser et ça marchait. De plus en plus, mon souffle se faisait rare et ma respiration devenait saccadé. Arrivé à un certain point, je devait m'arrêter sinon mon corps allait lâché. Je me stoppa et laissa partir. Encore une nouvelle fois déçu. Je rejoignis mes camarades pour passer l'heure de perm.
À la fin de la journée, je me dirigea vers la sortie. Je repèra Thomas dans la foule de jeune. Je le voyais aller vers sa voiture. Je me dit que c'était le moment. Il ne pouvait pas s'enfuir cette fois. Quand je le vit monter dans sa voiture. Je précipita pour monter du côté passagé. Des mon entrée, je verrouilla les portes. Il ne pouvait plus m'échapper.
- Maintenant tu vas me parler THOMAS !!!!!!!!
...
A/N:
En dehors de cela, BONNE ANNÉE !!! Je n'ai pas eu le temps de vous souhaité une merveilleuse année 2015. Je souhaite à tous mes lecteurs une excellente année 2015 remplit de joie, de bonheur, de moments festifs et d'amour !!! Voilà le premier chapitre de 2015, j'espère que vous l'avez aimé !! Et n'oubliez pas de voter et commenter. Merci infiniment pour votre soutient régulier !!! Ça fait vraiment plaisir !!
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Dois-je te le dire ?
Fiksi RemajaSalut, moi c'est Joshua. Je suis un ado normal, j'ai 16 ans, je viens de rentrer au lycée, et je vais vivre une histoire ... mhhh on peut dire... folle ! Mes sentiments seront chamboulés, je me poserai des tonnes de questions, je ne saurai plus quoi...