Another

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Le lendemain, Shikamaru était venu en cours. Il ne parlais pas, les yeux constamment dans le vide, l'horreur de la veille se rejouer sans cesse dans sa tête. Il était arrivé le premier dans la classe. Kiba arriva le second, à la vue de son camarade, il lui lança un grand bonjour plein d'enthousiasme que Shikamaru ne renda guère. Intrigué, ce dernier s'approcha de lui.
-Et Shika, ça va?
Il leva la tête vers son interlocuteur essuyant au passage ses larmes. Il avait un œil au beurre noir et la lèvre fendu, témoin de l'incident de la veille.
-Oui... c'est juste que...
Il s'arrêta net, impossible pour lui de continuer, c'était trop dur. Il fendit en larmes, et ne s'arrêta que lorsque sa voisine arriva.
-Euh... Nara, t'as chialer.
-Non. Il lui tourna la tête.
Un grand silence s'installa. Alors que la cloche sonna, le professeur Sarutobi arriva qu'après de longues minutes.
Il avait la tête baissé, le regard vide et une expression froide. Azuma s'asseya à son bureau et fixa intensément Shikamaru. Il vu en lui une détresse, et une peine énorme. Il se demandait si cela avait un rapport avec la malédiction, si il fallait prévenir tout le monde.
-Temari, Le professeur se lava de sa chaise, viens avec moi.
Elle se leva sans suite, le rejoignant à l'extérieur de la pièce.
-Dis-moi, il marqua une pause, es-tu au courant?
Elle fut surprise par sa question, elle ignorait où il voulait en venir.
-Non, je suis au courant de rien.
Le silence s'installa, son expression devenait de plus en plus déconcertante.
-De quoi je ne suis pas au courant monsieur?
Il peina à lui répondre.
-Choji... il est... mort.
Ces paroles abasourdirent la blonde, ça lui fit un choc énorme. Elle repensa à la scène de la veille, où il lui disais qu'elle était sympa. Elle mit ses mains devant sa bouche avant de fondre en larmes. Quand, où, comment? Tout se bousculait dans sa tête.
-Temari, est-ce que c'est... la malédiction?
Elle ne lui réponda pas tout de suite. Essuyant ses larmes et poussant des petit gémissement incontrôlée. Elle se calma et reprit son air sérieux.
-Non, ça ne peu pas être ça. Le plan est toujours bien mis en place et on n'a pas de signalement quelconque.
Sarutobi était un peu rassuré, mais tous de même dépitée face à la disparition de ce garçon si joyeux, gentille et appréciable.
-Es-ce que je dois mettre la classe au courant.
-J'ai bien peur que cela déclenche une panique générale. Le mieux est que je voye avec Nara. Pour l'instant ne dites rien.
Il approuva d'un signe de tête puis regarda dans le vide.
-On fais comme ça, mais au cas où... vérifier que le plan soi bien toujours en place.
Sur mots, ils rerentrèrent dans la salle, c'était le chahut. Certains jouaient au carte, d'autre se mettaient du vernis, quelque uns pianotaient sur leur téléphone...
-Silence, on va commencer le cours!

Temari revint à sa place, son voisin avait la tête dans ses bras. Elle ouvra son cahier et déchira l'un des coins et écriva dessus avant de le donner au brun.

Ça vas? Je suis vraiment désolée.
Je suis la si tu as besoin de parler.

Il sorti sa tête de ses bras et fit de même. Lorsque qu'il lui tendit, il se recroquevilla de nouveau.

C'est un peu dur mais ca va, ne t'inquiète pas.
On va devoir vérifier quelque petit truc. T'as toujours le papier?

La blonde sortit un papier de son sac, qui était à l'intention des deux responsables du plans et devait être ouvert seulement si le plan avait raté. Elle lui passa, mais il lui renda instantanément.
-Je voulais juste vérifier que tu l'avais. On est par sûr que le plan a foiré. On va mener l'enquête pendant la colle.
Il avait relevé la tête pour lui parler directement, les yeux gonflée par le chagrin et abîmée par l'affrontement tragique de la veille.
-D'accord. Elle eut un pincement au cœur à la vu de son visage défiguré.

-Dis Jugo, t'as pas vu Karin?
Le concerné était allongé sur l'herbe, un petit oiseau couleur anis se perchait sur son doigt.
-Elle est allée aux toilettes, il me semble.
Suigetsu partit en leurs direction. Une fois devant la porte, il la scruta. Bien sûr, il n'avait pas le droit d'entrer mais les bruits qui venaient de l'intérieur l'intriguait. Il crue reconnaître un hurlement venant de Karin. Il hésita quelques secondes et finit par rentrer.
Tayuya tenait Karin par les cheveux, et lui donnait des coups de pieds dans son abdomen. Le visage de le rousse était teint par la douleur. Il agit rapidement en attrapant les cheveux de Tayuya, elle laissa échappait un cris de douleur.
-FOUS LE CAMPS SALE GARCE. Lui cria t-il plein de rage.
Sa proie lâcha sa prise, en refoulant une droite dans le visage du jeune homme. Il répliqua en lui donnant un coup de pied dans le ventre.
-Bandes de chiens, allez vous faire foutre. Leur aboie t-elle avant de quitter la pièce.
Suigetsu se baissa en regardant scrupuleusement son amie.
-Ça va Karin.
Elle fondit en larme en se réfugiant dans ses bras. Il commença à lui caresser tendrement les cheveux en lui chuchotant à l'oreille:
-Chuuut... c'est finit maintenant.