Chapitre Quatorze

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Queens, New-York City — 9h20

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Queens, New-York City — 9h20

Le jeune Peter faisait les cent pas dans sa chambre, désordonnée après qu'il ait griffonné une centaine de papiers à la recherche d'une idée miracle. Il savait qu'il serait difficile d'y arriver seul alors il a fait appel à un individu digne de confiance, quelqu'un qui ne refuserait pas de l'aider.

— J'ai fais aussi vite que j'ai pu ! S'est exclamé Ned en poussant la porte essoufflé après sa course. Ça avait l'air urgent dans ton message !

— Et ça l'est. A répondu Peter en croisant les bras. Je vais avoir besoin que tu m'aides à rattraper une mission avec une fille assez particulière. Ça fait au moins deux semaines que je me creuse la tête sans réponse.

Deux semaines pendant lesquelles le jeune héros avait gardé cette impression qu'un compte à rebours planait au dessus de lui. Il avait observé ce tout nouvel arrivant tenter de s'imposer aux côtés de Rebecca. Qu'adviendrait-il de la jeune femme si elle se mettait à avoir confiance en n'importe qui ?

— T'as une mission avec une fille ?! S'est étonné Ned bien que cela ne soit pas le centre des préoccupations de son ami.

— Ouais enfin je pense pas que tu veuilles la rencontrer, ça reste quand même la Widowmaker. A t'il dis en chuchotant le nom de ce personnage redouté.

— T'as une mission avec le Widowmaker ?!  Et c'est une fille ?! Wow... Elle doit être trop sexy...

Peter a regardé derrière lui, comme si elle avait pu entendre cette remarque. Il pensait son interlocuteur fou d'oser prononcer de tels mots en connaissant ce que ce personnage avait pu commettre.

— Ne lui dis jamais ça en face Ned. A ordonné Peter en criant presque le jamais. D'ailleurs, ne lui dis jamais rien du tout.

Les interrogations ne manquaient pas dans l'esprit de l'adolescent à la peu matte. Il avait lu un nombre astronomique d'articles au sujet de cette mystérieuse Faucheuse. Pour lui, la Widowmaker s'apparentait à un mythe: personne ne l'avait jamais vue et ceux pour qui c'était le cas étaient morts sans pouvoir le relater. Mais Peter, lui, se tenait devant lui.

— Comment t'as fais pour pas te faire tuer ? On raconte qu'elle n'a de pitié pour personne et que si tu croises son chemin c'est qu'elle t'a choisi pour être son prochain sacrifice. A t'il brièvement conté en penchant la tête sur le côté.

— Quoi ? Elle ne fait pas de sacrifices. C'est une personne normale. Ou presque... Enfin bref, je vais avoir besoin que tu m'aides à trouver un moyen de me faire pardonner de l'avoir empêcher de tuer quelqu'un.

Une telle idée aurait semblé absurde dans n'importe quel contexte et pourtant le héros avait prononcé ses mots avec beaucoup de légèreté. La Widowmaker l'avait habitué à de telles situations.

— Vous êtes amis...?

Peter n'aurait pu se permettre d'employer un mot si familier mais peut-être que c'était l'aspect que prenait l'amitié chez Rebecca.

— En quelque sorte... Je suis encore en vie, non ?

Le craintif Ned a acquiescé les propos de son ami par de vifs mouvements de tête. Il avait l'impression d'avoir face à lui le rescapé d'une catastrophe naturelle ou encore le brave survivant d'une tuerie digne des plus grands slashers. Une grande admiration était née.

— Ok mec, je vais te sortir de là ! Tu pourrais lui livrer quelqu'un pour ses prochains sacrifices ? C'est un peu lâche mais toi au moins tu seras sauvé ! Il a suggéré avec de grands gestes dus à sa nervosité. Il y a ce type que j'apprécie pas vraiment au-

— Ned. Elle ne fait vraiment pas de sacrifices. L'a coupé Peter en laissant tomber ses épaules.

Il désespérait de trouver une solution qui lui ramènerait Rebecca. Et il ne comprenait plus qu'on dépeigne sa partenaire comme le plus horrible des monstres. Il voudrait pouvoir conter ce qu'il savait à son sujet pour humaniser Rebecca aux yeux du monde.

— J'ai entendu dire qu'elle massacrait ses victimes avec une faux. Tu pourrais lui en donner une meilleure, même si je crois pas que ce soit une très bonne idée pour New-York.

Cet objet semblait tellement lui tenir à cœur; il s'apparentait à son ami le plus fidèle. Peter savait bien que personne ne pourrait jamais lui arracher.

— Non, non. Elle ne s'en sépare jamais. Elle me tuerait probablement si je lui suggérais d'en changer.

— Et pourquoi pas une nouvelle tenue ?

Un génie. Voilà ce que l'Araignée a pensé de son ami après que celui-ci ait émis cette idée. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Lui donnait de quoi rendre son personnage plus mystique qu'il ne l'était déjà ne pourrait que ravir la jeune fille.

— On s'y met ! Il s'est exclamé en serrant le poing montrant sa détermination.

Les deux adolescents ont passé le reste de la journée ainsi qu'une grande partie de la nuit à concevoir des schémas pour déterminer l'aspect ainsi que les outils dont ce tout nouveau vêtements aurait besoin.
Il connaissait chacun des besoins de Rebecca lorsqu'elle se battait et Ned redoublait de créativité. Peter en était persuadé: elle ne pourrait pas refuser de le pardonner avec ça.

𝐓𝐡𝐞 𝐖𝐢𝐝𝐨𝐰𝐦𝐚𝐤𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant