Le bus s'arrête doucement devant le lycée, je souffle heureux d'avoir enfin fini ce long trajet. Nous descendons et prenons nos bagages dans la soute du bus avant de se dire au revoir.
-Du coup, à Lundi, dit Thomas.
-Ouais, à plus.
Nous nous saluons et ils rentrent chez eux, je me tourne vers Adrien et lui dis:
-Le lien est scellé?
-Pas tout à fait, tu viens chez moi ce week-end.
-C'est pas comme si j'avais le choix... Mais avant, je vais appeler pour prendre des nouvelles de ma famille.
-Ok.
Je sors mon téléphone et compose le numéro du fixe.
*************
BIP
BIP
-Allô?
-Salut maman.
-Bonjour Antoine, ça va? Ton voyage s'est bien passé?
-Oui, je ne serai pas là ce week-end.
-D'accord.
-Comment vous allez? Le boulot se passe bien?
-On va bien, tout se passe bien.
-Tant mieux, maman, je vous fais des gros bisous et je vous dis à Lundi.
-Nous aussi on te fais de gros bisous, à Lundi mon grand, et surtout protégez vous...
Je l'imagine faire un clin d'œil à l'autre bout du fil alors que je rougis, j'en reste sans voix pendant quelques secondes mais me reprends vite.
-Pourquoi tu dis ça?
-Ta sœur nous a dit que tu avais un petit-ami...
-Quoi? Elle ne vous a rien dit d'autre?
-Non, tu nous le présenteras bientôt?
-Euh...
-Tu n'es pas sûr de toi c'est ça?
-Euh...On peut dire ça...
Je vois Adrien me lancer des éclairs avec ses yeux, je m'empresse donc de dire à ma mère:
-J'y vais maman, à plus.
-D'accord.
************
Je raccroche et le regarde.
-On y va?
Il hoche la tête et nous partons vers sa magnifique voiture, sérieux, une voiture blanche? Il est pas censé aimer le noir? Le rouge, le bordeaux, le violet ou le bleu foncé? Enfin bref, nous montons dans la voiture et prenons la route.
Pendant le trajet, je somnole et tombe peu à peu dans le sommeil, j'entends une phrase mais n'arrive pas à la comprendre le sommeil m'emportant déjà.
-Dors, tu en as besoin mon calice...
Je sens quelque chose de froid se poser sur mon ventre me faisant frisonner.
Je sens des caresses sur ma joue et sors peu à peu de mon sommeil réparateur, j'ouvre lentement les yeux et vois le visage d'Adrien proche du mien, je sursaute surpris et rougis.
-Nous sommes arrivés.
Je descends de la voiture et récupère ma valise dans le coffre avant de rentrer dans la demeure, vite rejoins par Adrien. Je m'affale sur le canapé et c'est à ce moment que mon ventre se manifeste, Adrien part et revient après quelques secondes avec un chocolat chaud et des marshmallows.
Mes yeux s'illuminent devant ce délicieux goûter, une fois la tasse en ma possession, je l'admire avant de la porter à mes lèvres et de boire lentement le liquide chaud. Je gémis de bonheur, la sensation du liquide chaud coulant dans ma gorge et réchauffant lentement mon corps froid, me procurant un bien fou, sans parler du goût savoureux de ma boisson chaude.
Je savoure lentement ce chocolat chaud, puis au bout d'un certain temps, je décolle finalement la tasse de mes lèvres et lève le regard vers Adrien. Il me regarde avec du désir dans les yeux, je rougis et détourne les yeux gêné, je remarque du mouvement à ma droite et redirige mon regard vers lui.
Il essaie de cacher quelque chose, je vois finalement après 5 bonnes minutes de recherche la marque de son désir pour moi sur son corps, il bande. Je rougis encore plus et reporte mon intention vers la fenêtre.
Mon téléphone vibre dans ma poche, je le sors et vois que je dois mettre mon téléphone à recharger. Je me lève et me dirige vers ma valise qui se trouve dans l'entrée, je sors mon chargeur et repère une prise.
Je pose mes genoux sur le canapé en face de celui d'Adrien, je penche mon corps en avant et atteins la prise. Une fois mon téléphone branché, je prends conscience de ma position et d'Adrien sur le canapé d'en face.
Je sens des mains se poser sur mes hanches et me coller contre un bassin, je sens aussi quelque chose de dure contre mes fesses. Je rougis, il colle son dos contre le mien et me susurre d'une voix extrêmement sensuelle:
-Tu me chauffes mon calice?

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Captivant
VampirJe plonge mes yeux verts dans les siens d'un noir intense, mon cerveau embrouillé, le bien être que je ressens, je le vois ouvrir la bouche pour prononcer: -Mon calice... Puis le brouillard s'en va et je reviens à la réalité en tombant de ma chaise...