65 - Passé

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Plusieurs informations sur Clément/Allan vont être dévoilée dans ce chapitre, préparez vous mentalement !

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-Tu n'es qu'une ordure.

-Tout de suite les grands mots...

-Que lui as-tu dit ?

-Rien de bien méchant... Je lui ai juste dit que sa vie de calice serait pleine de surprise... Et j'avais raison...

-Comment as-tu osé ? Ça ne t'a pas suffit ? 

-C'était une petite mise en garde...


Les coups s'enchaînent avec rapidité, Clément frappe toujours plus fort son adversaire, laissant sa rage ressortir tandis que son adversaire a plus de mal à le frapper. 


-Ouh... Peut-être que ton visage n'exprime qu'impassibilité, mais ton corps lui exprime toute sa colère renfermée depuis des années.


Une idée ingénieuse me parvient, je me détache doucement de la main d'Adrien avant de sortir aussi silencieusement que possible mon téléphone, je prends mon temps pour ne pas faire de bruit. Je le déverrouille et coupe le son avant d'envoyer un message à Thomas:


Moi ----> Thomas

Hey, ce que je vais te demander va paraître bizarre mais fais-le s'il te plait, c'est important. Et je te promets que tu n'auras pas de problèmes.

Moi <---- Thomas

Et c'est ? Tu sais, après l'intrusion d'hier plus rien ne peux me surprendre...

Moi ----> Thomas

Allume l'alarme incendie.

Moi <---- Thomas

C'est une blague ?

Moi ----> Thomas

Je rigole pas. Allume la vite, j'en prendrai l'entière responsabilité. Fais-moi confiance.

Moi <---- Thomas

Je te fais confiance Antoine, je vais le faire. Et aussi, c'est la première fois que t'utilises cette expression, ça doit être grave !

Moi ----> Thomas

Merci beaucoup Thomas.


Je range discrètement et silencieusement mon téléphone avant de me concentrer de nouveau sur le combat, Clément domine toujours pour l'instant, ils ne parlent plus. Peu de temps après l'alarme incendie retentit, vite changé en une alarme intrusion, l'homme se tourne vers nous et nous scrute chacun notre tour. Puis son regard croise le mien neutre, il ouvre la bouche et dit:


-Je suis sûr que c'est toi.


Je lui souris tandis qu'il s'avance vers notre planque. D'un coup, une grimace déforme son visage tandis que du sang gicle de son épaule gauche. Il se retrouve brutalement dos à nous  avant de tomber en arrière, le pied de Clément sur son torse.


-Je ne te suffis plus ?

-C'est vrai que tu es ma priorité. T'écraser sera tellement satisfaisant... Mais avant, pourquoi ne parlerions nous pas de ton plus gros mensonge ?

CaptivantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant