Me remémorant la conversation depuis le début et me rendant compte des nombreuses erreurs que j'avais commis, je me lève précipitamment, attirant l'attention sur moi avant de dire:
-Je suis désolé ! Je vous ai manqué de respect et j'ai dit tellement de choses et------
Je me coupe en me sentant tiré contre un torse, Adrien me serre contre lui en disant:
-C'est pour ça que je ne voulais pas que tu les rencontres tout de suite. Je savais que tu paniquerai.
-J'ai dit tellement de choses... Je ne les ai pas salué comme il fallait et... Oh... J'ai trop honte sérieusement.
-Ce qui est fait est fait, je ne pense pas qu'ils t'en veulent... Mon père est très gentil avec tout le monde et ma mère peut paraître intimidante mais elle ressent les émotions avec intensité... Elle est sympathique aussi, ne t'en fait pas.
-Je le pensais tout à l'heure quand j'ai dit que rencontrer quelqu'un qui ne connait pas notre rang est rafraîchissant ! Et puis, je t'aime bien Antoine ! C'est bien que tu fasses un peu ramer notre fils chéri.
-Merci papa...
-Tu as vécu des choses horribles alors j'espère que tu pourras tirer un trait sur le passé et qu'Adrien t'aideras dans cette étape importante !
-Vous avez parlé de quoi ?
-De Valerian fiston. Et puis tu fais parti de la famille à présent !
-Merci...
-Quand je t'ai vu, je pensais que tu étais un gamin immature et irresponsable mais, au fur et à mesure, j'ai découvert que ce n'était qu'une carapace qui servait à te protéger seulement. Je ne signerai pas. Je n'enverrai pas le calice de mon fils dans cette maudite école. Et puis, félicitations.
-Félicitations !Adrien me décolle de lui pour que je puisse regarder ses parents, son père sourit grandement tandis que ça mère semble...neutre ? Je souris timidement avant de me tourner vers Adrien qui sourit lui aussi. Nous retournons nous asseoir, aux mêmes places qu'avant. Allan dit soudainement:
-Au fait Antoine... Comment va Pedro ?
-Pedro...?Adrien semble énervé, je regarde Allan les sourcils froncés avant qu'il ne continu:
-Pedro Venegas.
Je rigole avant de regarder Adrien qui ne semble pas rigoler du tout.
-Il existe pas ! C'est dans une chanson ! Ça fait :"Hola chico, como te llamas ? Me llamo Pedro, Pedro Venegas."
-C'est vrai, il existe pas. Antoine, tu as eu une preuve suffisante là ? Excusez moi, j'utilise ce moyen pour prouver à Antoine que tout va bien aller dans le futur. Les actes valent mieux que la parole...Le couple Lennix semble se détendre en rigolant légèrement pendant que j'essaie de dire la vérité sous le regard jaloux d'Adrien.
Après de longues explications et un Adrien complètement calmé, c'est-à-dire, moi étant dans ses bras, nous continuâmes la discussion. J'enlève régulièrement les mains baladeuses qui se promènent près de mon ventre.
-Dans quoi travaillent vos parents ?
-Ils travaillent dans les locos du gouvernement, ma mère travaille dans la sections "événements" et mon père dans la section "plaintes".
-Avez-vous des frères ou des sœurs ?
-J'ai une petite sœur de 6 ans.
-Vous passez du temps avec elle ?
-Oui, j'aime beau------
-Maman, tu peux arrêter de le vouvoyer tu sais...
-Je ne veux pas le gêner d'avantage.
-Bah... En faîte, quand vous me vouvoyez ça me gêne plus...
-Tu peux nous tutoyer aussi Antoine !

VOUS LISEZ
Captivant
Ma cà rồngJe plonge mes yeux verts dans les siens d'un noir intense, mon cerveau embrouillé, le bien être que je ressens, je le vois ouvrir la bouche pour prononcer: -Mon calice... Puis le brouillard s'en va et je reviens à la réalité en tombant de ma chaise...