Captivant

68 - Excuses

Rappel:

Pour ceux qui ne savent pas, le PSC1 est un diplôme fourni à la suite d'une formation de premiers secours. Les personnes en possédant ne sont pas forcément médecin ou infirmier/ère ! Antoine va simplement faire des garrots pour arrêter la perte de sang ou des bandages compressifs pour appuyer sur la plaie et donc stopper le sang selon les dégâts.

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J'enfile des gants en latex tout en me concentrant sur leur échange.

-Cette boîte te dit quelque chose Allan ?

-Ordure ! Pourquoi lui as-tu volé ses médicaments ?

-Bah... C'est pourtant évident non ? Pour l'affaiblir... Et puis, on ne va pas se le cacher, les morts ne prennent pas de médicaments.

J'observe Allan, du sang coulant de son arcade sourcilière, sa position assez reculée, sa respiration saccadé, cela se voit qu'il peine. Ils foutent quoi sérieusement ? Il devrait déjà être là non ?

Comme si quelqu'un avait entendu mes pensées, des personnes sautent par dessus le portail, je reconnais Yvan en tête qui peine à dissimuler ou même contrôler sa colère. Je n'hésite pas avant de m'élancer vers Allan qui tombe au sol à bout de forces. Une fois près de lui, je m'empresse de chercher ses plaies tout en lui parlant.

-Tu as mal où ?

-C'est pas important...

-Tu t'es cassé quelque chose ?

-Non, par contre mon téléphone s'est cassé dans ma chute.

Yvan arrive rapidement près de nous, je fais rapidement un garrot à sa jambe d'où du sang s'échappe par une plaie assez profonde et d'où du verre est visible. 

-Yvan... Retourne chez moi, sous mon lit... Il y a une mallette noire, prend là et dépêche toi de retourner au domaine.

-J'envoie quelqu'un tout de suite. Ménage-toi Allan, évite de parler.

-Parler m'aide à rester éveillé... J'ai très envie de dormir...

-Je ne peux rien faire de plus pour lui désolé... Il a des coupures dans le dos.

-C'est déjà beaucoup, merci de votre aide.

Je regarde Yvan se relever avant de l'aider à mettre Allan sur son dos, une fois bien accroché, il part après avoir ordonné à quelqu'un d'aller chercher la mallette dont Allan à parlé quelques instants plus tôt. De mon côté, j'enlève mes gants, m'en débarrassant rapidement en les jetant dans une poubelle proche de moi.

Mon regard se porte ensuite vers Valerian qui est retenu par les deux autres gardes et qui semble incapable de bouger. Son regard vaseux se pose sur moi, un sourire mesquin creuse son visage, il ouvre la bouche prêt à parler mais se fait arrêter par la main d'Adrien se posant sur ma hanche et me rapprochant rapidement de lui ainsi que sa voix qui tranche l'air:

-Si tu oses encore dire quelque chose à mon calice, je ne répondrai plus de mes actes.

Valerian ferme la bouche et détourne le regard ne pouvant bouger sa tête. Les gardes s'inclinent devant Adrien puis disent: