Epilogue

52 22 6
                                    

Parce qu'ils étaient les uns plus beaux que les autres, ces portraits. Et qu'ils ne rappelaient pas seulement des fleurs, ils étaient celles-ci.

Bourgeonnant, grandissant, resplendissant.

Inconnus, peut être qu'un jour ils se rencontreront, qu'ils se croiseront, qu'ils s'aimeront. Comme on les rencontrera à notre tour, sur les bords des routes, en pleins milieu des champs, au cœur de la campagne, des centre-villes. Peut-être qu'un jour on les verra nous aussi et, on sourira.

Parce qu'on se verra en eux, parce que ces portraits faisaient et feront parties de nos vies. On connaîtra toujours un Constant, une Idil, une Phoébée, une Naya, un Frank, un Aimé, une Calystée, un Bernie, une Thi. Leurs caractères, leurs traits, leurs émotions, leurs symptômes, leurs maux, leurs façon d'être; on les aura déjà vu, on les comprendra, on les ressentira.

Et, on sourira.

Parce qu'en fin de compte, ces portraits faisaient partie de nous, on avait tous une fleur dans nos vies, dans nos âmes.

Parce qu'en fin de compte, on était des extraordinaires et magnifiques fleurs.

~
C'est la fin de l'exposition Un Monde En Fleur, j'espère que la visite vous a plu! À bientôt :)

- Em

Un monde en fleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant