Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]

17éme fois

le soir du procès.

La nuit est tombée... TaeHyung a quitté la salle une fois ses révélations faites... devant le palais de justice je regarde le ciel sombre, le cœur fendu en deux. Il s'est encore volatilisé sans que je n'ai pu lui parler.

Mon dieu, qu'ai-je bien pu faire pour que la situation dégénère à ce point ? J'ai déjà tant souffert par le passé, je ne comprends pas... est-ce ma punition pour être retournée vers lui ?

Je ne veux pas que TaeHyung perde Amour et YoonGi a lui aussi le droit d'être un père pour elle mais ils se mettent constamment des battons dans les roues, aucun d'eux ne prend le temps de discuter posément et ça me met la rage ! Je n'en peux vraiment plus... vivement que tout cela finisse...

La gorge serrée et les larmes aux bords des yeux je réfléchis à un moyen de retrouver TaeHyung mais n'y parvient pas. Peut-être être que si je demande de l'aide à Jimin... ? Après tout, il m'a bien apporté son aide pour assister au procès, je suis certaine qu'il m'aidera et puis il semblait être au courant de la venue de ce dernier en tant que témoin.

Désespérée, je ne réfléchis pas plus et compose son numéro, après tout qu'est-ce que j'y perds ?

Lorsque je porte le téléphone à mon oreille j'entends la sonnerie d'un téléphone derrière moi, je pense que je n'ai pas besoin de vous dire qui se trouve juste derrière, un point d'interrogation sur le visage.

– Pourquoi est-ce que tu m'appelles ?

– Jimin.... huuhg, je fonds en larme.

– Hein ? Pourquoi tu pleures je n'ai encore rien fait, il me demande en avançant d'un pas vif jusqu'à moi, m'empêchant de retirer les lunettes.

– Je ne sais plus quoi faire, je pleure en m'agrippant à ses bras.

– Et ? En quoi ça me concerne ? Arrête de pleurer tu vas attirer l'attention sur toi.

– Uuuh... j'y arrive pas... ça sort tout seul, je renifle.

– Fait chier, il marmonne en m'attrapant la main.

Je me laisse emporter jusqu'au parking où sa voiture est garée. Je chiale comme une enfant, mes yeux s'en retrouvent noyés et ma vue filoutée à chaque vague de cette eau qui reflète mes émotions.

À sa voiture, l'ancien roux se saisit de ses clefs pour l'ouvrir et m'installer à l'arrière, les jambes à l'extérieur du véhicule.

– Putain, regarde toi.

Jimin s'est approché de moi en me tendant un mouchoir. Ma tristesse laisse place à une honte qui monte en flèche. Je me saisis du mouchoir de la main gauche en le remerciant.

– Tu fais peine à voir, il murmure en détournant les yeux.

Je me tourne sur le côté pour me moucher. Jimin est resté silencieux jusqu'à ce que mes nombreux et longs sanglots se calment puis il m'a écouté me lamenter sur mon sort. Vider mon sac m'a fait un bien fou et même si Jimin n'a pas prononcé un seul mot tout du long je le remercie d'avoir été attentif. J'ai finis par m'endormir à l'arrière de l'auto à côté de Jimin qui m'avait rejoint lors de mon monologue car il faisait plutôt froid dehors.