6éme fois

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– Ça fait vingt-cinq minutes que je t'attends, tu mérite d'être punie, dis-je en la retenant par la main pour l'empêcher de traverser.

– T'es qui ?

Plus tôt, à Tokyo. 14h13.

Retournons plus tôt dans la journée, juste avant que ce cher monsieur Min ne prenne son avion. Il était dans son bureau passant un coup de téléphone et échangeait avec une certaine Dîna -ceux qui se souviennent de ce personnage je vous tire mon chapeau-.

– Je le cherche, j'ai besoin de lui, répond-t-il en coréen au téléphone.

Pendant qu'il téléphonait, Futaba était en train de refermer les boutons de sa blouse blanche, un bouton, puis deux, tous en fait.

– Il n'habite vraiment plus ici ? Depuis combien de temps ? demande-t-il à Dîna.

Il ne quittait pas la demoiselle des yeux. La regarder se rhabiller tout doucement lui procurait une sensation d'insatisfaction. Pourquoi es-tu insatisfait YoonGi ?

– Pouvez-vous me donner sa nouvelle adresse ? Continue-t-il.

Tiens ? Elle semble rencontrer une difficulté à nouer son tablier. Allez petit noireau, aide-la non ?  Ah voilà ! Monsieur Min qui remarquait sa détresse mit son téléphone entre son oreille et son épaule avant de faire signe à sa domestique de se retourner, la jeune fille s'est tout de suite exécuté.

– Vous n'avez que cette adresse ? très bien, je ferais avec, je demanderai à Cena de se renseigner si je ne le trouve pas à cette endroit, répond-t-il encore en nouant le tablier de Futaba.

Après l'avoir aidé il reprit son téléphone en main.

Futaba, prend une feuille et un stylo tu vas noter ce que je vais te dicter, allez-y Dîna je vous écoute, termine-t-il sa phrase en coréen.

Après s'être munie d'une feuille elle notait ce que son patron lui dictait mot à mot. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui faisait noter mais essayait quand même de déchiffrer. Bon après, il n'y a pas grand chose à traduire, il s'agit juste d'une adresse.

– Merci Dîna, je passerai surement pour les fêtes, oui, au revoir.

Il raccroche.

Qui était-ce ? Demande la jeune fille.

Qui t'a permit de parler ? Quand tu entre dans cette pièce je ne veux pas t'entendre, tu agis juste.

Oui, pardon.

Futaba baisse la tête.

– Pff, tu me dégoûte, voilà pourquoi je ne veux pas t'entendre, vous ne serez jamais pareil sur ce point, marmonne son patron en coréen. Sort d'ici, ils ont peut-être besoin de toi en cuisine, ordonne-t-il cette fois en japonais.

La jeune s'exécute sans discuter. En quittant la pièce elle croise Boram qui ne lui accordait même pas un regard bien trop occupée à la snober comme elle avait prit l'habitude de faire à chaque fois qu'elle avait la malchance de la croiser dans cette grande maison. Bah oui, Boram ne pouvait pas faire grand chose contre cette petite à part l'ignorer, YoonGi entrerait dans une colère noir s'il apprenait qu'elle lui avait fait quelque chose et c'est pas l'envie qui lui manquait en plus. Comme cette fois-là, le jour où Boram avait découvert qu'ils restaient enfermés toute la nuit dans le bureau de son mari. Vous connaissez le catch ? Ce jour là Boram a enchaînée Futaba comme une professionnelle de la WWE, shokslam, prise de soumission et R-KO dans sa face ! bon ok, j'exagère, mais elle l'a quand même bien éclatée. Depuis, YoonGi interdit à Boram de lui adresser la parole.

Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant