Taehyung a quitté l'appartement peu après m'avoir annoncé la nouvelle. J'avais tentée de le réconforter mais il m'a méchamment repoussé. J'ai ramassé les fleurs déchiquetés ainsi que mon téléphone qui jonchaient le sol de la pièce pour les jeter. Je ne savais pas quoi faire d'autre... il faut que j'appelle YoonGi, mais mon téléphone n'est plus fonctionnel... je sais où le trouver de toute façon. L'hôtel.
En sortant de mon immeuble avec l'intention de prendre le bus je ne pensais pas tomber sur Taehyung. Il n'était finalement pas parti ?
– Écoute, je suis très remonté contre toi mais vue la situation, je pense qu'il vaudrait mieux qu'on remette ça à plus tard, m'avait-il dit la colère non loin de lui.
– D'accord..
Nous avons pris le premier vol qui suivait pour le Japon. Ça se voyait que Taehyung était encore en colère et qu'il faisait l'effort de tout mettre de côté pour Jungkook à qui nous voulions rendre visite. Durant tout le trajet j'ai prié le seigneur, j'avais comme un mauvais pressentiment. Taehyung, le regard fuyant, m'a même doucement enlacé la main dans le taxi qui nous menait à l'hôpital dans le but de me détendre un peu. Sa colère s'est-elle légèrement apaisée ? Il faut que j'ai une discussion avec lui.
20h33. Au Japon, à l'accueil d'un hôpital.
– Comment ça nous ne pouvons pas le voir ?! S'indigne le brun en japonais.
– Seuls les membres de la famille sont autorisés pour les visites.
– Mais nous sommes comme sa famille !
– Son état ne permet pas l'accès à tout le monde, je regrette monsieur.
Le brun était furieux, Marie et lui n'avaient pas le droit de visiter ce cher Jungkook parce qu'ils ne faisaient pas partie de sa famille. Quelle injustice ! Il n'allait pas laissé tomber aussi facilement ! Il fallait qu'il trouve un moyen de connaître le numéro de la chambre, son regard parcourait alors le hall à la recherche d'une idée. Devant lui se présentait une vielle dame en fauteuil somnolente, une canne reposant sur ses jambes, un enfant tenant son bras accompagné de sa maman et à côté un moustachu à lunette. Bon, c'est là qu'il eût une idée. Monsieur s'est dirigé près de la vielle femme pour s'emparer doucement de la canne et le plus discrètement possible bien entendu, il est ensuite rapidement passé derrière l'homme moustachu et la femme en prenant le temps de les toucher à deux endroits distincts. À l'aide de la canne il a touché, pour ne pas dire enfoncer brusquement, la canne sur la fesse de la femme et a de sa main libre tapoté l'épaule du moustachu pour qu'il se tourne du côté de la femme avant de rapidement s'éclipser et de remettre la canne sur les jambes de la vielle dame pendant que la mère pétait son câble.
Après avoir attendu que la femme de l'accueil aille voir ce qui se passe, le fauteur de trouble s'est rapidement mit à chercher sur l'ordinateur le numéro de la chambre en tapant le nom de son cadet. Jeon JungKook, chambre 115 en service de réanimation. Réanimation ?
– Marie ! Je sais où il est, suis moi, s'empresse Taehyung après l'avoir rejoint, elle qui l'attendait près des ascenseurs.
– Tu as entendu tout le raffut qu'il y a eût devant la salle d'attente ? Lui demande Marie.
– Hmm ? Non, je n'ai rien entendu, nie-t-il.
Arrivés devant la chambre 115 Taehyung et Marie tombèrent nez à nez avec Boram qui sortait tout juste de la pièce. Comment se fait-il qu'elle ai le droit d'y aller ?
– Boram ? Avait lâché Taehyung surpris.
Le brun n'eût même pas le temps d'en dire plus que cette dernière s'était rapidement avancée jusqu'à eux pour coller une gifle à Marie qui, elle aussi surprise, ne su comment réagir. La femme de monsieur Min voulu directement enchaîner avec un revers mais elle fut tout de suite arrêté par le brun.
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Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]
Fanfic« Non.... ça ne va pas recommencer... » « On dit toujours le calme avant la tempête, mais la tempête n'est que le bouillonnement final de tout ce qui a mijoté dans le calme... » -Gilles Abadie. Le livre sera bientôt publié, viens sur insta pour + d'...