Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]

Encore une fois

Mardi 5 décembre. 15h37. Tokyo.

– Tu es certains que c'est par là ? Demandais-je une énième fois gelée par le froid, serrant ma fille fatiguée contre moi pour la réchauffer.

– Je te le répète, oui, j'en suis sûr, me répond le brun agacé par mes nombreuses plaintes tout en tirant la valise.

– Tu affirme que c'est la bonne direction pourtant c'est la deuxième fois que l'on passe par ici, est-ce que tu sais où nous sommes au moins ? Râlais-je.

– Non, mais si tu arrêtais de te plaindre une seconde je réussirais surement à trouver cette foutue adresse.

– Woaw c'est de ma faute maintenant.

– Oui, tu me déconcentre.

– J'essaie juste de savoir où nous sommes, ça fait deux heures que l'on tourne en rond, Amour est fatiguée, j'ai froid et j'aimerais aussi me reposer.

– Je suis aussi fatigué et je ne me plaint pas pour autant.

– Au bout de deux heures à ne faire que marcher c'est normal que je n'en puisse plus, je vois bien que tu ne connais pas l'adresse, demande à un passant de nous indiquer la bonne direction, proposai-je.

– Non, refuse le brun.

– Mais pourquoi ! si tu prenais le temps de demander on serait déjà arrivés depuis longtemps !

– Oh ça va, ne commence pas à élever la voix, j'y vais au talent, je veux trouver par moi-même.

– Au talent ?! C'est la chose la plus stupide que tu ai dis depuis que je te connais TaeHyung.

– Arrête de râler, fait confiance à mon instinct.

– Ton instinct nous fait tourner en rond depuis tout à l'heure... attend ça veut dire que tu ne suis pas la carte depuis le début ?!

– Je fais au feeling, quand il y a un chemin sympa je le prends.

Je le regarde agacé.

– C'est bon j'appelle JungKook, soufflai-je en m'arrêtant.

– Tu ne peux pas l'appeler maintenant, il bosse encore, s'arrête-t-il à son tour.

– Je n'en ai rien à faire je ne marcherais pas une seconde de plus.

De ma main libre je tapote les poches de mon manteaux à la recherche de mon mobile, ne le trouvant pas je demande:

– Il n'est pas dans mes poches, TaeHyung tu peux regarder dans mon sac s'il te plait ?

– Non.

Il me regarde. Je le regarde.

Je souffle en m'approchant de la valise pour prendre mon sac qui se trouve dessus.

– Non, répète-t-il en me bloquant le passage.

– Tu es sérieux ? Laisse-moi passer.

– Je t'ai dis que tu ne pouvais pas l'appeler.

– TaeHyung je commence à perdre patience, laisse-moi passer.

– Non, on peut très bien se débrouiller seuls, nous n'avons pas besoin de lui.

– Mais qu'est-ce que tu as aujourd'hui ?!

– Rien, je n'ai pas envie qu'il nous aide !

– Et moi je n'ai pas envie de marcher pour rien ! Et puis arrête de parler fort les gens nous regardent !