19éme fois

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02h13. Après que TaeHyung et Marie aient couchés ensemble et avant que madame Jang ne vienne chercher l'enfant.

Marie est en train de dormir, ce n'est pas mon cas. Pour tout vous dire je n'y arrive pas. Comment puis-je trouver le sommeil ? Comment suis-je supposé m'endormir sereinement à côté de toi ?

Quelque chose ne va pas avec moi. Je suis encore surpris par ce que j'ai pu ressentir lorsque je parcourrai ton corps de mes mains. Je suis dérouté par cette sensation que m'ont procurés le contact de nos lèvres, tiraillé par ses émotions que je n'aurai jamais cru ressentir envers toi. J'ai été secoué par une affreuse vague lorsque je suis entré en toi et même tes soupirs n'y ont rien changé.

Tu me dégoûtes.

À qui pensais-tu lorsque j'engloutissais tes petits seins ? Cette poitrine que j'ai suçoté avec application.

Vers qui allaient tes pensées lorsque j'ai enfoncé mes doigts dans ta bouche ? Ces même doigts qui ont finit par plonger en toi quelques instants plus tard.

Pensais-tu à moi quand tu te mouvais frénétiquement sur ma tumescence ? Celle que ta main a frotté avant que tu t'en empares goulûment.

Ça me dégoûte.

J'ai éprouvé de l'aversion lorsque, en ton sein, je l'ai imaginé prendre son pied pendant que tu susurrais son nom. Je t'ai imaginé toute tremblante de ces spasmes qu'il pouvait te procurer.

Tu ne prononces jamais mon nom lorsque je te fait l'amour avec soin. Je sais que tu ne m'aimes pas mais ne trouves-tu pas ça cruel de me laisser aussi facilement te faire mienne ? Comment te sens-tu au moment où je me déverse ? Trouves-tu cela correct ?

Tu es égoïstes.

Où alors c'est comme cela que tu procèdes pour me rendre dépendant ?

Tu ne m'auras plus de cette manière car je suis certains que tu penses toujours à lui. Cette certitude m'empêche de profiter, ça me bloque, me met en rogne.

Je te désir mais tu me dégoûtes.

Je suis minable. Je le suis parce que malgré tout je reste un homme, un homme qui t'aime et qui n'a aucun mal à s'exciter quand il s'agit de toi. Toutes ses pensées qui m'assaillent quand j'ai envie de toi me ramènent sur terre et je finis par te faire l'amour avec colère, révulsion.

Tu me dégoûtes mais je t'aime.

Je t'aime et c'est ça le plus dur. Te voir endormie aussi sereinement me donne envie de passer mes doigts autour de ton cou et de serrer très fort. Aussi fort que je le peux car je ne peux plus supporter de te voir respirer. Tant que ton cœur bâtera il lui appartiendra et moi je ne serai qu'un pansement présent pour soigner les blessures qu'il t'aura infligés.

Il y a vraiment quelque chose qui ne va plus chez moi. Je deviens fou, tu me rends fou.

Fou d'amour, de colère... si tu n'étais plus là je guérirai de ce sortilège que tu m'as lancé. Je serais délivré de cette torture, de toute cette frustration...

Tu es allongées sur le dos, je pourrai t'étrangler pour en finir... ou alors t'étouffer avec cet oreiller sans regarder...

Je pourrais tellement le faire, cela fait deux heures que je te regarde dormir et, les poings serrés, je me retiens. Tu sais pourquoi ? Tu sais pourquoi je ne t'ai pas encore ôté la vie ? Parce qu'il y a ma fille, sans elle je serais en train de t'empêcher de respirer, hélas, je ne peux pas prendre le risque d'aller en prison, je ne veux pas qu'elle grandisse avec l'image de son père qui tue sa mère. Je vais m'abstenir pour ma princesse.

Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant