Samedi 09 décembre. 20h32.
Je l'attends. Adossé au mur en face de la petite boutique où elle travaille à mis-temps. Elle ne sait pas que je suis là, je lui ai dit avoir beaucoup de travail pour ce soir et que je finirai plus tard qu'habituellement. C'est en souriant qu'elle m'a dit de ne pas en faire trop et de me reposer. Elle est mignonne. Même si j'avais vraiment eût beaucoup de travail, je n'aurais manqué le jour de son anniversaire pour rien au monde.
Ça y est, elle est là, enfilant son écharpe. Qu'est-ce qu'elle est belle. Ses cheveux d'ébène, ses joues rosie par le froid, ses grands yeux bridés, je la trouve magnifique. Elle ne m'a pas vu. Devrais-je attendre un peu avant de me montrer ? Je suis impatient de voir la tête qu'elle fera quand elle me verra.
– Keïko-chaaaan ~ tu as oubliée tes gants ~
Je m'apprêtais à appeler Keïko de loin mais la voix bruyante d'un garçon sortant de la petite boutique me stoppa dans mon élan. J'écoutais leurs échanges.
– Oh, Yamamoto-kun, dit-elle en se retournant vers son interlocuteur.
– Dès que j'ai vu tes gants dans les vestiaires je me suis empressé de te les apporter, souri l'homme à pleine dents en lui tendant ses gants.
– Merci beaucoup Yamamoto-kun, je pensais les avoirs perdu ! Le remercie-t-elle d'une courbette après les avoir pris.
– Ne me remercie pas, dit, tu rentre seule ? Je ne vois ton copain nul part, demande-t-il en regardant autour d'eux.
– Oh oui, il travail assez tard aujourd'hui, répond-t-elle.
– Hmm je vois, tu veux mon avis ? Je pense que ce coréen ne te mérite pas, qui laisserait sa petite amie rentrer seule le jour de son anniversaire, je parie qu'il ne te l'a même pas souhaité.
– Ne dit pas ça, je, JungKook-kun a beaucoup de travail et...
– Tu peux trouver mieux, la coupe-t-il, Si tu prenais le temps de faire attention aux gens qui t'entourent tu trouverais mieux que ce coréen qui n'est même pas capable de souhaiter l'anniversaire de sa copine.
– Arrête Yamamoto-kun, je n'aime pas que tu dise du mal de lui...
– Ce n'est que la vérité... quitte-le.
Le jeune Yamamoto attrape Keïko par les épaules, lui disant de me quitter.
– Aïe, tu me fait mal, Yamamoto ! ...-kun ?
– Ose encore poser tes mains sur elle et tu verras ce que le Coréen te fera, crachai-je en japonais pour qu'il me comprenne.
J'ai tiré Keïko pour la libérer de cet abrutit avant de le pousser brutalement et de lui cracher cette phrase le plus méchamment possible. Je ne pouvais pas rester à les regarder plus longtemps, non mais pour qui est-ce qu'il se prend ? Encore un de ces racistes à la con.
Après avoir lancé ma phrase j'ai pris la main de Keïko puis nous sommes parti, laissant son collègue de travail et ancien camarade de classe au sol, m'injuriant dans sa langue.
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Sexfriend: Désirs. T.2 [Bientôt édité]
Hayran Kurgu« Non.... ça ne va pas recommencer... » « On dit toujours le calme avant la tempête, mais la tempête n'est que le bouillonnement final de tout ce qui a mijoté dans le calme... » -Gilles Abadie. Le livre sera bientôt publié, viens sur insta pour + d'...