L'irrésistible playboy

Steeve

Steeve

Nul. Je n'ai jamais vu quelqu' un d'aussi nul. Et en plus ce con était dans Notre équipe.

Sur le terrain de baskett, là où ça chauffait le plus, c'était l'endroit où j'aimais me retrouver après les cours ou pendant les heures de pause. La cafet c'était pour les filles.

D'ailleurs, IL y en avant justement une parmi nous à cette instant précis. Dimitri tenait le ballon contre son coeur en courant vers le panier comme un fou. À croire qu'il avait une fourmilière au cul. IL s'arrêta enfin comme un vrai boulet.

- Allez Dimitri, tires ce panier, criai-je à gorge déployée
- Allez un peu de cran mon garçon, l'encouragea l'entraîneur

Les dents craquantes, les jambes tremblantes, c'était sûr qu'il n'allait pas réussir.
-Tires ce ballon ,merde. m'énervai-je

Alors qu' il s'apprêtait à lancer , un gars de l'équipe adverse fonça droit sur lui en lui arrachant le ballon au passage.

-SALE PETIT CON !!! criai je

-Surveille ton langage Philips. me lança l'entraîneur

J'essayai de me conformer à cette ordre, mais rien n' y fait. Ce gars était tellement nul qu'il dégustait même des insultes de lui même.
Ce con sait reconnaître qu'il est con, c'est déjà ça.
Durant tout le match, je râlai contre lui. Mais il demeura toujours aussi nul. Il nous menait droit à l'échec. Quand,enfin l'entraîneur siffla pour nous dire de faire une pause, je courai m' hydrater la gorge d'une bouteille d' eau.

-Il y en marre.fulminai-je en m'asseyant sur les marches. Ce con nous fait perdre tous nos avantages. Quel boulet !

- Ça tu peux le dire !aquiesça Scott

-Écoutez moi tous.

L'entraîneur venait de s'approcher.
-Le prochain match avec les juniors a lieu samedi prochain. Alors il faut qu'on soit au top. Alors à partir de maintenant, entraînement quotidien. C'est clair ? Allez maintenant dehors.

Nous nous engoufrâmes devant la sortie. Au moment de passer la porte, il lança :
-Pas toi Dimitri. Nous, on a des choses à nous dire.
-Apprenez lui le ballet pendant que vous y êtes. Il a l'air d'être une bonne danceuse. rigolai-je

Un rire grave tonna dans la pièce.

-Ferme là Steevenson pour une fois. Allez, dehors maintenant.

Je suivis les autres à l'extérieur de la salle. A peine eus-je mis le pied dehors que Couper me sauta au cou.

-Steeve, murmura-t-elle

Les filles, ça craint , elles arrivent toujours au mauvais moment.

-Salut poupee.répondis-je sans grand intérêt. J'ai pas le temps. Il faut que je prennes une douche.

-C'est dommage, dit-elle en faisant une moue. Je comptais te faire une surprise.

Vu le ton qu'elle avait utilisé après, ma curiosité monta d'un cran.

-Ah ouais ? Et c'est quoi la surprise ?

Elle se redressa sur la pointe des pieds, juste à ma taille et me susurra à l'oreille :

-Devine ce que je porte sous ma jupe.

Ne répondant pas, elle ajouta :
-Rien.

Comprenant ce qu'était la surprise en question, je lui souri de mon air mauvais garçon.
-D'un autre côté, la douche peut attendre. dis-je d'un ton malicieux.

D'une main ferme et d'un pas décidé,je la guidai jusqu'au fond du couloir sous le regard de quelques curieux. Et dès qu'on fut hors de vue, j'ouvris une porte (qui n'était autre que celui du placard à balais) et pris soin de bien refermer derrière nous.